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 Vazkiel O. Darsang - And if Nightmares come true ?

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Nekëlvesk N. Darsang
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Nekëlvesk N. Darsang


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MessageSujet: Vazkiel O. Darsang - And if Nightmares come true ?   Vazkiel O. Darsang - And if Nightmares come true ? EmptySam 12 Oct - 16:54

Vazkiel Onira Darsang

Physionomie
 

- Une épée à la lame rouge sang, qu'il porte toujours sur lui.
- Des morceaux de bois, eux aussi dissimulés sous son éternel manteau dont le bas est déchiré.

  Mon image

informations

NOM - Darsang
PRÉNOM - Vazkiel Onira
AGE - 22 ans

ORIENTATION SEXUELLE - Bisexuelle
POUVOIR ou PARTICULARITÉ - Des oreilles et une queue de loup. Son ouïe est très développée. Il peut aussi temporairement "copier" les pouvoirs d'un autre, mais seulement s'il l'a déjà vu à l'oeuvre avant. Par ailleurs, il copie aussi les contraintes de l'autre, voilà pourquoi il s'assure de bien connaître le revers de la médaille avant d'user de cette capacité.
APPARTENANCE - Famille Darsang
MÉTIER OU RANG - Domestique
CODE DU RÈGLEMENT - Sauvagement dévoré par Rictus °w°
CREDITS AVATAR - Arles V. Felnoir, Black Wolves Saga

caractère


Kind or Not ?

Vazkiel n'est, pour ainsi dire, pas franchement une lumière. Plutôt peureux, il lui faut rassembler tout son courage pour affronter ses angoisses, mais, paradoxalement, quand il agit de manière irréfléchie, il est capable des plus grandes folies. Tout est dans l'instant présent. Il travaille à la maîtrise de soi, et y parvient plutôt bien : son sang-froid est parfois impressionnant. Seulement, c'est juste une apparence. Quand il est en panique, il ne le montre pas, mais les moindres pressions peuvent le faire céder.

Il s'attache facilement aux autres, tout comme il peut les haïr pour un rien. Quelques peu hypocrite - ou simplement par peur - Il avoue rarement ses rancœurs, et préfère faire comme si de rien n'était. Malheureusement, il n'y parvient pas toujours bien longtemps, vient toujours un moment où il cède, et même s'il ne dit pas tout, il est bien capable de vous jeter à la figure un morceau de sa pensée pour en rajouter une couche quelques temps plus tard. Il est sincère uniquement avec ses proches, bien que pas toujours, là non plus.

Dévoué, le jeune homme est capable d'accomplir presque n'importe quoi de sang-froid pour ses maîtres. Et, même si ce qu'il doit faire le dérange, il se forcera. De plus, il est totalement monomaniaque : la moindre tâche peut se transformer en une véritable obsession, quitte à paraître grotesque. Vazkiel en oublie même la honte, quand on lui ordonne de faire quelque chose.

Discret, il parle peu. Enfin, quand on ne l'aborde pas ; car lorsqu'il est lancé, voilà un véritable flot de paroles et de questions. Avec ou sans rapport avec la conversation, peu lui importe, il aime parler, et est toujours heureux quand il est écouté. L'ignorance est une attitude qui le blesse et le vexe profondément.

Il n'empêche, ce n'est pas un type très clair. À commencer par sa plus grande terreur : les bougies. Non, ce n'est pas le feu qu'il craint, mais bien l'objet en lui même. Cela le pétrifie et, dans un monde ou l'électricité n'existe pas, il vit un véritable enfer. Voilà pourquoi il se promène toujours avec quelques bouts de bois sur lui, cela sert de torche, la nuit tombée. Les endroit vides le mettent mal à l'aise, ainsi que les étendues sombres. Les rongeurs l'horrifient, aussi.

Vazkiel se trouve aussi être très naïf. Et, bien qu'il soit très fermement attaché à ses opinions, si l'on s'y prend bien, le manipuler peut s'avérer vraiment facile, et plutôt utile, avouons-le.

histoire

Un cri retentit dans l'appartement. Vazkiel ouvrit les yeux, tiré de son sommeil. Il laissa échapper un grognement mécontent - quel réveil désagréable - et jeta un regard vers la fenêtre. Pas un rayon de lumière ne se laissait voir par les volets entrouverts, il devait faire encore nuit. Il tendit la main la lampe de chevet pour l'allumer, mais celle-ci refusa de coopérer. Il se leva. Du haut de ses dix ans, le noir lui inspirait encore une grande terreur, mais il avait décidé de prendre son courage à deux mains, et de découvrir la cause d'un tel hurlement.

Parvenu à la porte, il trouva la poignée à tâtons. Il connaissait par cœur le couloir, et n'eut donc aucune difficulté à se rendre dans la salle. Il n'osa pas élever la voix pour demander ce qu'il se passait, tant la peur lui serrait gorge. Plongé dans cette profonde pénombre, il perdait ses repères, ne se sentait pas en sécurité. Mais ce n'était rien, comparé à l'effroi que lui inspirait cette respiration folle qu'il entendait. D'où venait-ce ? Que se passait-il ?

- Vazkiel ? Ça va ?

Le petit garçon manqua de défaillir. Il se retourna vivement, tremblant, mais se détendit en reconnaissant sa grande sœur, qui, une bougie à la main, le fixait d'un air interrogateur. Elle n'avait pas l'air si effrayé que lui, c'était rassurant.

- Ou... oui. Enfin, je crois... Qu'est-ce que c'était, Lattie ?

Elle fronça les sourcils, posa la bougie sur la table à son côté.

- J'espérais que ce serait toi. Dis, tu penses qu...

Elle n'eut le temps d'achever sa phrase qu'avec une exclamation étranglée.
Vazkiel écarquilla les yeux, et recula de quelques pas, laissant échapper un gémissement terrifié. La lame qui transperçait le ventre de Lattie était teintée de son sang. Il ne pouvait en détacher son regard, cette vision lui semblait atroce. La dépouille agonisante glissa au sol, tandis qu'un homme l'enjambait. Il avait les yeux fous, un grand sourire aux lèvres, et était maculé de rouge. L'odeur du sang qui montait au nez de l'enfant lui donnait envie de vomir. Les larmes coulèrent sans qu'il puisse les contrôler. Ce devait être un cauchemar, un horrible et insupportable cauchemar. Il leva les yeux vers l'assassin, dont le visage ne lui était pas familier. Il aurait voulu lui hurler quelque chose, mais il ne pouvait pas, pétrifié d'horreur. D'ailleurs, comment cet individu s'était-il introduit chez eux ? D'où sortait-il cette épée ?
L'assassin lui tendit une main pleine de vermeille.
Il recula à nouveau.

- Hé bien, petit. N'aie pas peur comme ça.

Vazkiel le fixa, avec, au fond des prunelles, un mélange d'horreur et de haine. Le sourire de l'homme se changea en un rictus dégoûté, dément. Il pointa sa longue épée sous son nez, soudainement haletant.

- Toi aussi, tu as peur, comme tous les autres ! Vous m'insupportez, avec votre effroi ! Pourquoi vous me regardez tous comme ça ?! Pourquoi ?! hurla-t-il, sa voix étranglée par de naissants sanglots, au jeune garçon effrayé qui n'y comprenait strictement rien.

Vazkiel recula à nouveau. Il jeta un coup d’œil en arrière. À la faible lueur de la bougie, tout semblait si sombre...

- Ecoute-moi ! Si tu veux vivre un peu plus longtemps, ne m'ignore pas !  Lui hurla à nouveau l'homme.

L'enfant sursauta, renversant la seule source de lumière d'un coup de poignet. La flammèche s'accrocha au tissu de la nappe.

- Je... Je... Pourquoi ? Parvint-il à articuler.

L'homme donna un grand coup d'épée dans le vide. Son sourire lui était revenu, baigné de larmes.

- Ai-je besoin d'une raison, pour agiter mon épée ?

Vazkiel secoua la tête, avec toujours cette expression d'horreur sur le visage.

- Pourquoi nous ?

- C'est le grand hasard de la vie ! N'est-ce pas une chose merveilleuse ?

Et dans un rire fou et incontrôlable, l'homme tomba à genoux, ne lui prêtant plus attention. Il le considéra quelques instants, puis se retourna. Un couinement d'animal apeuré lui échappa : tout prenait feu ! Il n'avait même pas remarqué qu'il avait renversé la bougie, tout à l'heure. Était-ce possible, que la flamme se répande aussi vite ? Il ne l'aurait jamais cru.

Oui, c'était juste un cauchemar. Un atroce, insupportable cauchemar. Son regard passa de l'homme, plié d'un rire qui se mêlait aux sanglots, à l'autre partie de la pièce qui se transformait en un véritable brasier.
Un cauchemar de folie et de démence.
Il ne savait pas quoi faire. Plus rien ne semblait réel, en effet. Mais l'odeur métallique du sang, celle de la fumée, la chaleur, la peur, tous ces éléments étaient presque tangibles. Il hurla, à son tour, et se précipita vers la porte,  s'enfuyant loin de ce carnage. Dehors, il pleuvait. Il tomba à genoux sur le pavé. La ruelle déserte était silencieuse, seule demeurait la rumeur des gouttes frappant le sol. Ses doigts se serrèrent sur le pierres inégales du sol. Il pleura quand il réalisa, après quelques instants de plénitude totale, que tout était vrai.
Même les pires cauchemars pouvaient se réaliser.

Il resta quelques minutes comme ça, misérable. Puis un son lui parvint, à sa gauche. Des pas. Il n'y prêta même pas attention, plongé dans la tristesse et les remords. Le son s'arrêta juste à côté de lui. Il leva des yeux pleins de larmes vers l'homme, tout de noir vêtu, qui semblait le considérer à l'ombre de sa grande capuche. Quelque chose de mystique se dégageait de lui.

- Vous aussi, vous voulez me tuer ? Hoqueta le jeune garçon.

Avec perplexité, il crut deviner un sourire narquois, sur le visage de l'inconnu. Celui-ci l'attrapa par les épaules et le remit debout. Il tremblait tant que  ses jambes supportaient à peine son poids.

- Non. Moi, tout ce que je veux, c'est t'aider.

Là non plus, il ne comprenait pas. Son esprit était trop bouleversé, tout semblait si flou.

- Laisse-moi m'en occuper, petit. Ça ne va pas faire mal.

La main gantée se posa dans sa chevelure à la couleur particulière. En quelques secondes, Vazkiel se retrouva dans le noir complet. Il se sentait calme, incroyablement calme. C'était tellement agréable, après le tumulte de l'horreur qu'il venait de vivre. Les images du théâtre horrifique tournaient encore dans sa tête, mais elle ne lui donnaient plus ni le tournis, ni la nausée. Rien ne l'atteignait, ici.

Un temps indéfinissable plus tard, il ouvrit à nouveau les yeux. Il crut d'abord se réveiller d'un mauvais rêve, mais déchanta en découvrant un lieu qui lui était parfaitement étranger. Une chambre grande, aux airs anciens, qui ne lui inspirait rien de très chaleureux, vu la pauvreté et la saleté du mobilier. Tout était en bois, et une lumière orangée réchappait des rideaux de la même couleur. Il ne faisait pas noir, au moins, c'était déjà ça.

- Tiens, tu t'es réveillé.

Il tourna brusquement la tête. Dans un coin de la pièce se trouvait une femme, qui le fixait d'un air plutôt froid. Il se redressa sur son lit, regardant autour de lui. Quelques flash de la nuit dernière revenaient l'accabler, malgré ses efforts pour les refouler.

- Où est-ce que je suis ? Qui êtes vous ? Que... Qu'est-ce qu'il se passe ?

La femme soupira, et s'approcha d'un pas assuré.

- Vous posez toujours les mêmes questions. Tu es dans le manoir des Darsang, dans une ville nommée Fates of Time. Enfin, tout ça, on te l'enseignera plus tard. Quant à moi, je m'appelle Fulmy Darsang. Je t'annonce tout de suite la couleur : ce monde n'est pas du tout comme celui que tu as toujours connu, et on compte te garder auprès de nous.

Il la considéra quelques instants, quelques peu désemparé, mais les idées plus claires que tout à l'heure.

- Qu'est-ce que ça veut dire, tout ça ?

- Je te l'ai dit, on te l'apprendra plus tard. Pour l'instant, tout ce que tu as besoin de savoir, c'est que tu vas intégrer notre famille.

Il écarquilla les yeux.

- Intégrer... votre famille ?

Elle plongeait son regard implacable au fond du sien.

- Exact. Mais pas comme membre, tu seras un domestique.

Ces mots n'avaient pas vraiment de signification pour lui. Domestique, ça existait encore, ça ? Fulmy se dirigea vers la porte.

- Nous te dirons tout ce que tu dois savoir, ne t'en fais pas (elle pointa la tête du jeune garçon d'une main) Y compris en ce qui concerne ça.

Il porta ses mains à son crâne, et laissa échapper une exclamation surprise en y sentant deux choses étranges et... pleines de poils ?

- Maintenant, tu te reposes, et tu attends qu'on vienne te chercher, reprit-elle,  Tu comprendras tout, une fois que ce sera expliqué clairement, mais c'est normal que tu sois perdu pour l'instant. Alors tu te contentes de te tenir tranquille, voilà tout.

Elle passa la porte, la refermant derrière elle sans même se retourner.

Comme promis, tout fut expliqué à l'enfant. Il se plia au statut que l'on lui avait imposé sans broncher, et apprit tout ce qu'il fallait - et même plus.

Voilà douze ans qu'il servait loyalement les Darsang.

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