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 I'm a the light blood, little thug ~ Bashka A. Rensal

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Bashka A. Rensal

Bashka A. Rensal


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MessageSujet: I'm a the light blood, little thug ~ Bashka A. Rensal   I'm a the light blood, little thug ~ Bashka A. Rensal EmptyLun 14 Oct - 20:04

BAHSKA AKREN RENSAL

Physionomie
 

-Un collier simple et rouge autour du cou lui servant à parler
- Un anneau de métal noir et violet surmonté de deux baguettes rattache ses cheveux en une queue de cheval qui lui permet d'ouvrir et d'enlever son collier
- De longs cheveux rouges sang
- Des yeux rouges sang
- Un vernis rouge sang
- Un long manteau bleu nuit

  Mon image

informations

NOM - Akren Rensal
PRÉNOM - Bashka
AGE - 21 ans

ORIENTATION SEXUELLE - Bisexuelle
POUVOIR ou PARTICULARITÉ - Peut enflammer ses cheveux ainsi que ses ongles. Malheureusement, ce pouvoir étant utilisé trop longtemps et à répétitions peut se retourner contre elle et la brûler gravement.
APPARTENANCE (préciser de quelle famille si Héritier) - Famille Rensal
MÉTIER OU RANG - Subordonnée
CODE DU RÈGLEMENT - Ambu les a assassinés ~What a Face~
CREDITS AVATAR - CUL, Vocaloid // Zerochan and me

caractère

Cruelle et silencieuse, Bashka est du genre à apparaître derrière vous pour vous tuer froidement et sans préambules. Extrêmement sérieuse et déterminée, lorsqu'on lui ordonne quelque chose, soyez certain qu'elle l'accomplira parfaitement. Assez lâche dans le fond, elle ne risquera jamais sa vie ou son honneur pour quelqu'un qui lui est cher. Tenter de le protéger, ok, risquer sa peau pour quelqu'un, jamais. Vous pensez qu'elle est arrivée à s'élever au poste de Subordonnée en donnant sa vie aux autres ? Que Neni ! Cette enfant recueillie s'est élevée de la seule force de ses bras et de sa capacité à obéir sans discuter et sans divulguer les sombres secrets de sa famille. Sa force, elle la tire dans son  envie de plaire et de satisfaire son chef. Quoi de plus satisfaisant pour une fille ambitieuse que d'être bien vu par plus haut que soi ?  Assez simple et facile à vivre dans le fond, elle n'exige quasiment rien et se contente de peu. Bien sur, il ne faut pas faire la capricieuse devant ses supérieurs. Peu encline à bavarder, il lui arrive toutefois de discuter avec ceux qu'elle apprécie, même si elle préfère écouter. Si vous décidez d'entamer la discussion avec elle, vous avez trouvé une oreille attentive. Elle vous écoutera jusqu'au bout même si vous pensez le contraire devant ses réponses évasives et courtes. Une dernière chose : Bashka est muette. Comment peut-elle parler me direz vous ? Son anneau si spécial à son cou fait office de traducteur de pensées. Je m'explique. De petites électrodes sont cachées par l'objet, et relié à celui-ci. Lorsque Bashka veut parler, il lui suffit de penser à ce qu'elle veut dire tout en s'imaginant parler d'elle-même, ainsi, le traducteur se met en marche et dicte d'une voix robotique tout ce que Bashka à envie de transmettre à son interlocuteur, génialissime non ?

Une chose brise ce caractère froid et sérieux. Bashka a deux phobies. L'Anatidaephobia, ou la peur de se trouver dans un endroit et que, d'une façon ou d'une autre, un canard vous observe, ainsi que la Veroglacophobie, la peur qu'un verre glacé ne vous touche.

histoire


Chapitre 1 : Futur

La petite se réveille après un long sommeil. Elle se lève et s'habille avant de sortir de chez elle, sans manger, ni prendre la peine de saluer ses parents. Peut être parce qu'elle n'en a pas, ils sont morts, enterrés, elle ne les regrette plus, elle a fini de pleurer. Elle vit de la seule force de ses bras frêles, sans l'aide de quiconque. Elle sort souvent, pour se tirer de la grisaille et du silence qui règle chez elle. Bien sur que le silence apaise toujours notre chère Bashka, mais un trop plein de silence n'est pas bon pour son mental, elle a l'impression que plus rien n'existe hormis elle et que rien ne pourra s'opposer à ses ambitions. En sortant, elle se maintient dans la réalité idyllique qu'elle s'est construite. Elle croise ces badauds, tout juste bon à la faire paraître vivante, qui la foudroient du regard. Son seul problème ? Elle est seule. Et dans ce monde, être seule équivaut à être mort. Mais elle tient bon, elle marche toujours, ses cheveux sont emmêlés, volant au gré de l'alizé capricieux, elle ne porte qu'une robe miteuse, déchirée par endroits, mais elle s'en fiche, tout comme de ses pieds nus qui s'entaillent à chaque coins de rue. Elle continue. Puis elle bondit.

***
Rampant dans les conduits d'aérations, elle se dirige vers une salle précise, une salle où l'empereur parle avec son associé. Ils ne sont que deux et ce qu'ils se révèlent est excellent. Les défenses du bâtiments. Ses prochaines démarches pour accroître le territoires. Ses points faibles. Du haut de son perchoir, Bashka se délecte de ces informations. Elle pourra les revendre à prix d'or. Petite mais seule, pauvre mais débrouillarde, Bashka a appris qu'on ne peut vivre que d'air et d'eau fraîche. Il faut aussi manger, payer les impôts, et toutes sortes d'autres activités bien moins plaisante que la liberté. Et donc, bien que gamine, elle use de ruse et de manipulation pour rapporter du pain à sa demeure primaire.

Commençant à reculer elle se heurte au mur du fond, provoquant un son métallique tonitruant. Les deux hommes tournent la tête vers elle, effrayés que l'on les ait découverts pendant une discussion aussi importante. La petite se terre, se cache, essayant de passer inaperçue, mais il est trop tard. Déjà une force invisible la pousse à sortir de son abri et à se dévoiler. Elle serre les poings et se mord la lèvre d'être ainsi ridiculisée, mais elle reste tête haute. Les deux hommes la jugent du regard avant de s'esclaffer.

-Une simple enfant ! Comment avons nous pu avoir aussi peur ?

Bashka serre ses poings et se met à grogner, sa chevelure et ses ongles se transformant en véritable brasier puis elle tend la main vers eux.

- Je suis Bashka Akren, la fille des flammes, et je ferais en sorte que votre rêgne s'achève d'ici peu !

L'empereur la regarde puis la plaque contre le mur par la simple force de la pensée. La petite se recroqueville. Fini les belles paroles et les flammes vengeresses, cette fois ci elle n'était plus que Bashka Akren une petite orpheline faible. Le sous-fifre du tyran s'avance vers elle la main scintillante de glace. Son rictus malsain n'annonçait rien de bon. Il attrape la gamine par la gorge et la maintient par sa paume glacée. Le contact mordant du froid contre sa peau si fragile la fait hurler de douleur. L'homme continue, se délectant des cris de détresse de la mioche. La glace traverse les tissus organiques et atteint les cordes vocales les gelant proprement. Elle n'a plus la force de hurler, mais parler la fait bien plus souffrir. Rien ne sort de sa bouche hormis un sang chaud et poisseux qui se met à colorer ses lèvres et son menton.

Elle est devenue muette.

Ils la jettent dans la rue, elle reste un moment allongé sur le sol dur et froid, prostrée, recroquevillée. Elle pleure. Pleure sur le sol qui ne la rejette pas, pleure toute les pensées qu'elle ne peut plus dire. Pleure encore et encore jusqu'à ce que son coeur soit sec. Alors, elle se remet en marche.

***

- Bah alors petite pourquoi tu fais cette tête ?

Elle tourne la tête vers la voix. C'est l'Homme aux Secrets. C'est à lui qu'elle vend ses informations. C'est lui qui lui permet de vivre. Comment lui dire qu'elle ne pourra jamais révéler son info en or ? Elle soupire et lui demande une tablette. Réticent, il lui en tend tout de même une. Alors, elle commence à taper.

" Ils m'ont rendus muette. Trouve un moyen de me redonner ma voix et je te donnerai l'info qui te permettra de devenir le nouvel empereur"


Il ouvre de grands yeux.

- Qu'est ce qui me dit que tu dis la vérité ?

" Fait ce que je te dis et tu verras. Si je mens tu pourras me tuer. Si je dis la vérité par contre..."


Elle frotte ses doigts de manière significative. Il comprend et hoche la tête. Elle aura le prix fort si elle dit la vérité.

Quelques jours plus tard il vient la chercher chez elle. Elle ouvre. Il lui présente un genre de collier et un anneau avec deux baguettes greffées. Il utilise l'anneau pour ouvrir le collier et lui enfile autour du cou avant de le refermer.

- Imagine toi en train de dire une phrase.

Elle s’exécute, s'imaginant en train de demander si l'objet marche. Alors d'une voix robotique, le collier lance :

- Est-ce que ça marche ?

Il hoche la tête en souriant puis se penche vers Bashka. Il veut la compensation. Elle soupire et chuchote du mieux qu'elle peut tout ce qu'elle a entendu ce jour là. Ce jour maudit où elle a perdu la voix.

Des pièces d'argent plein les poches, elle marche dans les rues tranquillement, souriant jusqu'aux oreilles. C'est là qu'elle vit la main tendue de l'homme. Et qu'elle l'agrippa.

Chapitre 2 : Passé

Ses pièces éparpillées sur le sol, battue par la pluie, elle se trouve là notre petite Bashka, par terre, allongée et crasseuse, inerte.

Enfin, elle se lève, délaissant ses pièces. Elle marche, zieutant tout autour d'elle. Elle ne reconnait rien. Ca ne lui rappelle pas chez elle. Tout est différent. Mais personne ne la remarque dans ses vêtements crasseux. Elle se fond dans la masse. Elle ne sait pas où elle se trouve, mais elle sent qu'elle va s'y plaire. Elle regarde derriere elle, se demandant tout de meme ou cet homme l'a amene. Et pourquoi. Cela n'a aucun sens. Aucune utilite. Puisqu'elle etait riche, cela n'avait aucun sens de la sauver. Sauver ? Pourquoi pense t elle a ce mot ? Peut etre parce qu'elle sait que sans ses parents ni sa voix elle est perdue... Psychologiquement elle ne tiendrait pas dans une routine debile. Alors qu'en l'emmenant ici c'est un nouveau monde qui s'ouvre a elle, donc pas de routine mais de nouveau de l'aventure.
Elle sourit.

***

Marchant dans les rues, volant sa nourriture elle garde précieusement son anneau qui lui permet d'ouvrir son collier. Elle l'a mit dans ses cheveux. Mangeant son bout de pain, sale, presque malade, elle vit un homme. Il ne ressemblait ni à l'empereur, ni à son sous-fifre, ni à l'homme à la main tendue. S'en était un autre.

- Bonjour petite, avait il dit.

Elle n'avait rien repondu. La pluie battait sur son maigre visage, ses cheveux colles a son corps.

- Tu dois avoir froid non ?

Toujours rien.

- Ca te dirais de vivre chez moi ? Tu seras au chaud tu mangeras a ta faim...

- Contre quoi ?


Il rit.

- Oh rien de bien complique tu verras.

Il tendit sa main. Elle la prit en hesitant et en lachant son bout de pain.

- Tu auras juste a te taire, ma petite muette.


***

Elle s'etait tut.

La premiere annee avait ete la plus difficile. Son temperament impulsif et indomptable ne correspondait pas a la maison mais a force d'efforts elle parvint a se calmer a la sixieme annee. Bon point.

Entrainement pour accentuer ses reflexes et le combats a mains nues.
Entrainement pour accentuer la performance du combat avec armes.
Entrainement pour accentuer la performance du combat avec pouvoir.
Entrainement pour ordonner, faire parler, eliminer.
Entrainement pour dominer, torturer, tuer.

Pendant 12 ans elle s'etait tut. Devant les domestiques elle s'etait tut. Devant la torture elle s'etait tut. Devant ses meurtres elle s'etait tut. Car elle ne voulait pas qu'on la laisse de nouveau.

Tout c'est passe si vite. Son adoption par le chef de la famille Rensal, son education de petite fille, de grande fille, de jeune fille, d'adolescente, de jeune adulte. De jeune Rensal. De fille de grande famille. De bourreau. De tueuse. De subordonnee.

Tout ca en 12 ans.

Chapitre 3 : Present

Sa respiration haletante et saccadee faisait peine a entendre. Il se terrait derriere les poubelles, son territoire, elle l'avait souvent vu ici. Mais a chaque fois qu'il entendait ses bottes, il disparaissait. Elle se dirigea vers les ordures, se rapprochant de la respiration rapide puis se pencha au dessus de lui. Il cria. Elle grimaca.

- Qui es tu ?

Il ne repondit rien, elle soupira longuement. Ca va etre long.

- Comment t'appelles tu ?

Ce silence l'enervait plus qu'autre chose. Elle répéta cette phrase encore et encore, rien n'y fit. Il ne repondait rien, la fixant de ses grands yeux. Grands yeux plantes dans un visage sale et crasseux, tout comme le reste de son corps. Ses cheveux gris de poussiere etaient colles par la crasse a certains endroits, sa peau noire et blessee faisait pitie, ses vetements sale et troues auraient bien besoin d'un coup de neuf. Tout ca, elle pouvait lui proposer. S'il acceptait de la suivre. Ce qui n'allait pas etre gagne.

- Allez reponds !

Elle attendit quelques minutes puis se retourna. Sans doute etait il muet, comme elle. Sauf que lui n' avait pas eu la chance de recevoir un collier de l'homme aux secrets. Dommage. Pour lui.

- Anokyo Sékiatyo Muglio... entendit elle soudain.

Elle tourna la tête vers lui. Il était levé, et la regardait. Ses commissures de lèvres se relevèrent légèrement. Peut être pas si muet que ça finalement.

- Moi c'est Bashka Rensal, subordonnée de la famille. Pour vous servir.

Il sortit de derrière sa poubelle. Bien. Bon début. Il s'inclina.

- Enchanté

Joli.

Elle le dévisagea encore. Sale. Malade. Elle lui attrapa le bras et l'entraina rapidement.

- Suis moi.


Il ne suivait pas. Elle s'impatienta et tira le bras, le forçant à la suivre. Maintenant qu'il avait parlé, il pouvait quand meme la suivre ! Ce qu'il fit de force d'ailleurs. Malgré ses jérémiades et ses tentatives pour se libérer devant la demeure, il rentra tout de même.

Elle l'amena dans sa salle de bain et le poussa avant de le déshabiller entièrement sans porter un quelconque regard vers ses parties génitales. Trop pour elle. Elle fait couler l'eau, vérifiant la température, touchant l'eau de ses doigts fins pour qu'elle ne soit ni trop chaude ni trop froide. Puis elle attrapa ses aisselles et le plongea dedans sans ménagement malgré ses protestations puis elle le savonna.

Petits couinements de douleurs, elle arrête et fait bien plus attention. Elle finit de le laver puis le sort et enveloppe dans une serviette. Désinfecte ses blessures. Le bande. Puis lui laisse ses habits.

Pourquoi fait elle ça ? Elle fait penser à une mère avec son fils. Alors qu'elle ne connait que les morts qui s'entassent sous ses coups.

Une fois qu'il s'est rhabillé, elle le ramène dans sa chambre. Tout est comme elle l'a laissé ce matin. En bordel. Elle le regarde intensément.

- Nettoie tout ça.

- Bien

Elle se baisse avec lui pour l'aider dans sa tâche et lui apprendre. Mère qui apprend.

Une fois la nuit tombée, tombante de fatigue, elle détache ses cheveux, son collier puis se glisse sous les draps. Elle sent Anokyo la bordée comme une petite fille qui a besoin d'être dorlotée.
Mère aidée.

- Bonne nuit Bashka

- Il y a un canapé si tu veux.

Il dort déja. Elle soupire et se lève. Le porte avec difficulté et le met sur le canapé, le bordant, vérifiant s'il n'a pas froid, pas mal.
Mère qui chouchoute.

Elle en profite pour mettre sa nuisette et retourner dormir dans son lit.

Le lendemain, elle l'entend se lever avant elle et trafiquer quelque chose dans la cuisine. Puis elle se relève quand il arrive. Elle lui sourit.

Puis elle regarde le plateau pendant qu'il se tait. Pourquoi s'est il arrêté de parler ? Elle ne comprend pas et touche le verre de jus.

Froid.

Elle hurle et s'aplatit contre le mur, entre sa table de chevet et son lit. Elle a peur. Peur du froid. Elle se mord la lèvre jusqu'au sang. Littéralement.

Anokyo reprend ses esprits et la nettoie s'excusant. Puis va nettoyer en écoutant l'ordre implicite de Bashka. Lorsqu'il a fini, elle se couvre et va boire un verre de jus bouillant. C'est dégoûtant. Mais au moins elle s'hydrate.

Il la regarde, perplexe. Elle lui explique sa phobie. Il se sent triste. Elle le prend contre elle et le berce, le rassurant en lui racontant que beaucoup ont commis la même erreur. Donc qu'il n'avait pas à s'en faire. Mère qui pardonne.

Enfin, elle retourne dans sa chambre et lui ordonne de ranger pendant qu'elle se prépare. Elle accroche discrètement ses dagues dans les doublures de sa veste et s'attache les cheveux. Elle le regarde.

- Tu ne sors pas. En aucun cas.

Elle est dehors et poursuit l'homme aux cheveux bleuté. Ancien Héritier, actuel fugitif, il s'échappe du regard glacé de Bashka. Mais elle le rattrape facilement et le plaque contre le mur d'une ruelle. Le jetant à terre et sortant ses dagues elle le laisse faire une dernière prière avant la sentence. Elle plante la lame dans son cou.

- C'est le prix à payer quand on révèle les secrets de la famille Rensal

Puis elle la retire d'un mouvement circulaire. La tête roule sur le sol, ses yeux vides qui ne se fermeront plus jamais.

Le couvercle d'une poubelle est tombée. Elle tourne vivement la tête, ses yeux de prédatrice froide et cruelle regardant l'intrus. Anokyo. Mère qui punit.

Elle lui court après, le rattrapant sans difficulté. Il est bouleversé. Elle ne comprend pas pourquoi. Elle ne veut pas comprendre.Elle comprend juste qu'il a désobéi. Vilain garnement.

Elle lui attrape l'épaule, le serrant avec rage. Il se retourne vivement en tremblant de peur et tombe. Elle lui fait peur. Elle a mal.

- Je t'avais dit de ne pas me suivre !

Le voyant paniquer et tenter de s'enfuir elle le gifla. Elle eut plus mal que lui. Elle n'aimait pas gifler. Surtout lui.

D'une voix plus douce, elle reprit : - Tu ne dois en aucun cas parler de ce que tu as vu ou entendu, sinon toi aussi tu devras mourir...

Elle le prit dans ses bras, s'agenouillant par terre à ses cotés et le serra fort. Mère qui a peur.

- Je ne veux pas que mon petit domestique se fasse exécuter, tu es très serviable et tu ranges bien ma chambre.

- Alors tu ne vas pas me tuer ?

Elle entendit ce murmure et ne controla pas sa main. Elle le frappa du tranchant de sa main sur le sommet de son crâne.

- Baka ! Jamais je ne ferais ça ! je t'apprécie énormément Anokyo, je ne veux pas que tu meures...

Elle lui avait murmuré cette dernière phrase à l'oreille, comme une confidence, un secret qu'ils partageraient ensemble.

Il sembla se détendre et commença à la prendre dans ses bras, la serrant fort et la berçant, comme si c'était elle qui devait être consolée. Nullement.

- Je t'apprécie beaucoup Bashka, je suis heureux et honoré d'être ton domestique.

Elle le savait déjà. C'était un honneur d'être son domestique ! Beaucoup rêverait d'être à sa place ! Conçois le bien jeune Anokyo ! Tu ne mesures pas encore ta chance.

Souriante, elle se laissa se faire baiser le front et regarda leur mains jointes, hochant la tête lorsqu'il demanda :

- On rentre ?

Ils rentrèrent ensemble, elle lui tirant doucement la main pour qu'il suive, bien que finalement cela ne servait pas à grand chose. Cette fois, il la suivait de son plein gré. Bon point.

Arrivés dans la chambre, elle remarqua qu'il ne se résignait pas à lacher sa main. Presque de force, elle retira sa main. Il n'arrêtait pas de la fixer, au point qu'elle en fût gênée. Ce n'était ni un regard de peur ni d'admiration...Un regard de désir ?

Elle lui donna son manteau, se disant qu'il sortirait de sa transe. Il raccrocha le manteau puis en tournant la tête vers elle, il poussa des petits couinements, rougissant vivement, et ayant l'air d'apprécier l'instant présent. Bashka détacha ses cheveux en le regardant bizarrement. Qu'avait il encore cet idiot ?

Lorsque son cri retentit dans tout le couloir elle lui attrapa les épaules et le secoue violemment puis claquait ses doigts devant ses yeux vides. Réveille-toi !

Il revint soudainement à lui. Enfin ! Elle soupira :

-   Qu'as-tu ?
-R-R-Rien ! J-Je dois avoir faim, j'ai des hallucinations !
s'empressa t il d'ajouter, comme avec honte.

Puis il s'enfuit de la pièce. Bashka renâcla. Soit il se décidait à avouer, soit elle le bouderait fermement. Elle n'aimait pas que son petit domestique ait des moments de vides aussi troublants.

Beaucoup de temps passa. Elle se dit qu'il ne reviendra que demain et prépare sa nuit en enfilant sa nuisette et en coiffant ses cheveux. Puis elle se glissa sous ses draps et s'endormit rapidement.

Le lendemain, elle fut réveillé par son Anokyo qui tripatouillait son collier. SON collier. Elle lui reprit vivement des mains et se l'enfila.

- Je t'interdit de toucher à ça tu m'entends ?! Si je le revois entre tes mains, tu seras de corvée dans le harem pour deux bonnes semaines je suis bien claire ?! Personne ne touche ce collier, personne ! Même pas...

- Pourquoi as-tu besoin de ce collier ?
te coupa-t-il

Elle s'arrêta nette. Etait il idiot ? Sourd ? Avait il écouté ses mises en garde ou avait elle hurlé dans le vent ses paroles ? Elle penchait pour la seconde option lorsque le regard de son domestique prouva qu'il quémandait sa réponse. Elle se leva et se dirigea vers la salle de bain.

- Bashka dis moi pourquoi !

S'enfermant dans la salle de bain, elle se détendit légèrement et fredonna de sa douce voix. Voix arrachée. Mère apeurée.
Elle ne se sent pas de révéler ça à Anokyo. Pourtant, elle se doit de le faire. Plus tard.

Se coiffant, elle entendit la porte s'ouvrir et ne pas se refermer. Elle sentit un regard persistant sur elle et soupira :

- Sors de la.

Au lieu de l'écouter, il s'avança tranquillement avant de la secouer avec force. Ouvrant grand les yeux, elle l'écouta débiter en tremblant légèrement, peu habitué aux contacts aussi...secoués que ceux là.

- Écoutes moi bien ! C'est vrai que je ne suis qu'un petit domestique de rien du tout. C'est vrai je te l'accorde ! C'est vrai que je ne suis qu'un petit vagabond crétin que tu as trouvé derrière une poubelle ! C'est vrai que je connais absolument rien de ce que tu m'as appris et transmis. C'est vrai je te l'accorde. Mais rien que parce que je suis ton petit domestique à toi, tu dois tout me dire. C'est parce que je ne suis rien qu'à toi que tu dois me dire. Je comprendrais que tu n'ais aucune confiance en moi, ça fait deux jours qu'on se connait, mais je demande pas les détails, je veux juste savoir ce qui anime ce collier. Je veux juste savoir pourquoi tu as besoin de ce collier. J'aimerais juste savoir pourquoi.

La lachant, elle reprit son souffle et l'observa tandis qu'il s'assit sur le rebord de la baignoire et regarda ses pieds en continuant.

- Si tu n'as vraiment aucune confiance, tu pourrais me demander ce que tu voudras sur moi. Un espèce d'échange d'informations si tu préfères.

Elle se fichait de ce transfert d'informations. Si Anokyo ne lui disait pas de lui même, elle n'irait pas fouiner. Il avait le droit de garder ses secrets. Mais vu la demande de son domestique, demande justifiée, elle se décida à lui accorder cette requête. Mère acculée.

Le tirant dans la chambre et fermant la porte, elle soupire et s'assit sur le lit, ne prêtant pas vraiment attention à lui jusqu'au moment où il s'assit à côté d'elle. Elle lui prit les mains et ne les lâcha aucunement, les fixant avec insistance pour ne pas regarder son visage. Puis elle raconta.

Tout son monde, le règne, les efforts et les épreuves, les réussites et les victoires, elle raconta tout d'un bloc. Elle ne voulait pas voir son visage, elle n'exprimait aucune émotion elle même, pour elle son histoire n'avait que peu d'importance. Anokyo était plus à plaindre qu'elle. On pourrait dire que Bashka avait vécût choyée comparé à lui, elle le sentait. Elle avait justement peur de voir dans ses yeux un dégoût profond, le dégoût qu'exprime les gens démuni face à des personnes pensant être le centre du monde pour quelques frivolités.  Elle n'aimait pas raconter son histoire car les gens pourraient penser qu'elle la racontait pour être prise en pitié. Elle ne voulait pas de ça. Jamais.

Lorsqu'elle relata le moment de la perte de sa voix, son collier cliqueta légèrement, montrant bien qu'elle perdait de la concentration. Elle se ressaisit et essaya de finir l'histoire, non sans une trace de dépit dans la voix.

Peine perdue, Anokyo la prit dans ses bras et lui frotta le dos chaleureusement. Pour la rassurer ? De quoi ?

- Je comprends.

Elle se mit à trembler, pas pour pleurer, de rage. Il avait pitié d'elle ! Quelle humiliation ! Elle savait qu'elle n'aurait jamais dû lui raconter cela ! De plus, elle se disait que cette pitié n'était qu'une façade hypocrite comme tous ceux avant lui. Mère hargneuse.

- C'est finis. Tout est finis. Je te protégerais du mieux que je peux, je te le promets.

Protéger de quoi ?! Des deux, c'était elle qui le protégerait, pas l'inverse ! Et puis tiens, grand bien lui fasse. Elle se salira moins les mains.
Mais lorsqu'il se pencha pour embrasser son front, sa peine s'envola aussitôt. Allez, elle peut oublier cet affront.

Il regardait ses lèvres, elle fit de même. Leur souffle se mêlèrent, leurs joues devinrent rouges, leur regard s'esquivaient et s'accrochaient en même temps. Ils se rapprochèrent lentement, doté de cet instinct intact que possèdent chacun au fond d'eux. Alors que leurs lèvres s'effleurèrent, la porte s'ouvrit avec fracas! Anokyo s'écarta vivement en tremblotant. Mère amoureuse.

Détournant la tête elle toisa le nouveau venu.

- Antha...

Anokyo tenta de la protéger en la serrant contre lui. Noble cause mais cause perdue. Antha le jeta contre le mur avec tant de facilité que c'en était déconcertant. Bashka se releva, rageuse, et hurla de sa voix métallique :

- Antha ! Comment oses tu t'en prendre ainsi à mes domestiques ?! Retourne vivement dans ton harem ou je vais te faire regretter d'être venu !

- Mais c'est qu'on se rebelle aujourd'hui ! 8D


Il l'attrapa par les hanches et lui serra une fesse.. Antha jouait avec elle. Comme il jouait tout le temps. Cela l'agaçait au plus haut point? Lui, cela l'amusait.

Elle se dégagea et aida Anokyo à se lever. Puis elle se fit de nouveau attrapait par les hanches par le porc qui s'était invité. Approchant son visage du sien, Bashka ne ressentit pas la douce chaleur qui l'avait envahi, avec Anokyo. Elle ne ressentit qu'un profond dégoût.

- Bashka...j'ai quelque chose à te dire... Murmura t il contre ses lèvres.

Allons bon que voulait il maintenant ? Elle roula des yeux.

- Oui ?

Il s'approcha.

- Salut ma petite Muette 8D

Elle renifla d'un air excédée. Ce surnom l'horripilait au plus haut point. Mais il lui avait donné depuis sa jeunesse; Impossible de s'en défaire maintenant. Elle se frotta les yeux.

- Fait partis de mon Harem Bashka ! 8D

JAMAIS ! voulut elle crier...Mais Anokyo la prit de court...Bashka ne put s’empêcher de le trouver magnifique avec ses yeux rouges....

- BASHKA N'EST RIEN QU'A MOI SALE BÂTARD !!

Bashka regarda Anokyo avec de grands yeux étonnée. A ce qu'elle sache, elle n'appartenait à personne. Enfin, c'est ce qu'elle pensait. Lui passa du rouge au blanc de la honte, ne sachant pas où se mettre.

Antha reprit, de sa voix mielleuse et fielleuse à la fois.

- Elle est a toi tu dis ?
(c) fiche crée par rits-u sur libre graph


Dernière édition par Bashka A. Rensal le Sam 11 Avr - 17:32, édité 33 fois
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MessageSujet: Re: I'm a the light blood, little thug ~ Bashka A. Rensal   I'm a the light blood, little thug ~ Bashka A. Rensal EmptyMar 15 Oct - 15:43

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