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 Drifting Deep in the darkness - Anokyo S. Muglio

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Anokyo S. Rensal

Anokyo S. Rensal


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MessageSujet: Drifting Deep in the darkness - Anokyo S. Muglio   Drifting Deep in the darkness - Anokyo S. Muglio EmptySam 11 Jan - 10:07

Anokyo Sekiatyo Rensal

Physionomie
 

Un sourire d'enfant aux lèvres, il vous observe de ses yeux dorés. Un rictus tordu figé sur les lèvres, il se demande quand vous allez la fermer, vous dévisageant de ses yeux à demi-teinte rouge. Un grand sourire sadique sur les lèvres, il vous juge physiquement pour savoir si vous feriez un bon sujet de dissection, ses prunelles rouges vives. Un sourire psychopathe sur les lèvres ? Il n'a qu'un iris doré, l'autre rouge, pour vous toiser.
Il s'enroule dans sa cape très souvent.

  Mon image

informations

NOM - D'abord Muglio, remplacé par Rensal.
PRÉNOM - Anokyo Sekiatyo
AGE - 20 ans

ORIENTATION SEXUELLE - Généralement hétéro' il pourrait montrer quelques légers penchants pour la bisexualité ; mais quand je dis léger, c'est vraiment léger. 
POUVOIR ou PARTICULARITÉ - Il peut simplement dématérialiser des textures solides; pas les textures liquides : il lui faut bien plus de concentration et il se trouve avoir d'horribles maux de tête quand il essaie... Ce qui est dématérialisé, doit être absolument matérialisé de nouveau, son corps ne supportant pas des bouts de matières en plus. Ce pouvoir ne marche pas sur les êtres vivants.
APPARTENANCE (préciser de quelle famille si Héritier) - Errant appartenant à la famille Rensal.
MÉTIER OU RANG - Domestique de la petite Bashka A. Rensal ~
CODE DU RÈGLEMENT - Owh yes, un code <3
CREDITS AVATAR - Manga : Kagerou Project - Kano Shuuya

caractère

En apparence notre petit Errant paraît comme un gros psychopathe de Néant. Mais, l'habit ne fait pas le moine ; malgré son âge assez avancé, il a gardé un peu son âme d'enfant.

Anokyo n'est pas très sérieux, même très joueur. Une petite seconde d'inattention et hop ! Le livre que vous avez laissé sur le bureau s'est transformé en gruyère. Le plat que vous avez si bien mijoté ? Pouf ! Envolé. Un vrai petit enfant ! Il est cependant adorable et très protecteur ; peut être un peu trop d'ailleurs : cette envie de protéger peut s'avérer se modifier en possessivité. Il ne fait guère la différence et fonce souvent la tête baissée ; ce n'est pas une tête à réfléchir, loin de là. Très docile il exécute n'importe laquelle des tâches ordonnées par ses supérieurs. D'ailleurs, dans sa tâche de domestique, il se montre très simplet, presque mou et regarde souvent les autres de son air vide, sans émotions (du moins quand il ne s'agit pas de sa maîtresse incontesté). Ceci étant, ça ne veut pas dire qu'il en est démunie ou qu'il ne comprend pas. Seulement qu'il ne veut pas montrer ses émotions ou montrer de quoi il est capable, c'est tout...et puis cela dépend de sa tache à faire... Par contre, pour sa survie, il lui convient parfaitement de plonger son esprit dans la plus grande folie dont son âme regorge. Selon le niveau de folie, ses prunelles peuvent se vêtir de couleurs différentes :
Quand il se trouve être l'enfant observateur, il pose sur vous son doux regard doré presque marron. La demi-teinte rougeâtre sur les deux yeux pour l'irritabilité, rouge vif pour son âme plonger dans le sadisme. Un iris doré et un iris rouge vous toise ? Ceci est de la folie à l'état pur ; très peu de fois il a dû se mettre dans cet état là.

La timidité occupe aussi une assez grande place dans son petit cœur enjoué. Entouré de sa cape, la capuche sur son visage, il espère qu'on l'oublie, qu'il passe inaperçus ; ce qui n'est souvent pas le cas, à son grand désespoir. Amateur de solitude, les gens collants, il l'est envois dans le mur malgré son pacifisme. Il n'est pas non plus très doué pour entamer une conversation ou même aborder quelqu'un dans la rue, il compte plutôt sur le rôle des autres personnes alentour pour faire ceci. Flemme ou simple peur de se faire rejeter ? A vous de voir.
Sinon, il peut être très compréhensif et attentif. Tout ceci relève de la volonté. Comme sa force psychique, lui permettant d'utiliser son pouvoir : Pas de volonté, pas de pouvoirs. Il détient aussi une petite faille assez gênante : Sa phobie. Il est atteint d'Ithyphallophobie ayant peut être aussi un petit penchant Scopophobe.

histoire

<< Ana...kya >>
Le liquide lacrymale coulait abondamment sur tes joues alors que tu pressais la tête de ta sœur contre ton torse. Tu n'avais que quelques années de vie d'errance devant toi. En âge réel, tu devais avoir aux alentours d'une dizaine d'année seulement. Une grande partie de tes vêtements déchirés était plein de sang ; l'hémoglobine provenait du corps de ta sœur. Dans cette ruelle sombre tu espérais que personne ne viendrait te déranger. Seulement vous faisiez partie des proies de ces hommes infâmes, toi et ta sœur. Elle avait le même âge que toi, c'était ta jumelle. Elle avait les yeux, les cheveux, le visage, la posture, tout qui pourrait te ressembler. Tu te souviens de tous les moments passés en sa compagnie.
Il y avait le jour où vous étiez à l'orphelinat, vos parents tout deux, morts dans des circonstances mystérieuses. Vous vous teniez par la main sans arrêt, une forme de protection. Vos yeux rouges effrayaient les familles et les enfants : Vous vous êtes enfuis peu après. Personne ne voulait s'occuper de vous, trop différents pour être normaux. Les conditions étaient infâmes et plusieurs orphelins se mourraient. D'ailleurs, vous aussi, peu après être rentré dans cette grande bâtisse. Les femmes qui vous surveillaient étaient tout aussi malsaines que les lieux dans lequel vous viviez. Il ne fallut pas bien longtemps pour établir un acte qui vous sauverez la vie : Vous enfuir tout les deux, main dans la main. Tu n'étais pas adepte des armes ni de la fugue mais tu ne voulais pas voir ta sœur mourir, à tes côtés, ou que tu l'abandonnes dans ce monde putride qu'est la vie. Tu es bien plus mûr que ta sœur, et tu t'étais chargé de la protéger, de l'aider, quoi qu'il t'en coûte. Tu construis alors ce plan sur des bases solides après avoir fait une ronde de repérage des lieux : Tu étais motivé pour la sortir de là, tu ferais tout pour elle. Elle était ta raison de vivre, ce à quoi tu étais destiné. Le soir venu, tu avais dû mettre hors service l'une des femmes qui vous gardait fermement dans vos chambres. Sortir ne fut pas difficile, en une dizaine de minutes tu l'étais avec elle, grâce à toi, grâce à ce plan.

Vous vous étiez bien débrouillé tout les deux ; toi tu étais le petit voleur et elle "l'embrouilleuse". Vous fonctionniez de la sorte à ce que personne ne vous arrêterez. C'était très simple, pour voler quelques fruits par exemple, ta soeur allait faire tourner en bourrique le pauvre marchand qui ne comprenait pas ce qu'elle voulait ; elle avait quelques tours bien à elle dans son sac : elle avait le choix entre parler dans une langue totalement inventée, faisant comme si c'était une langue étrangère et bredouiller quelques mots corrects de temps en temps, choisir des produits qu'elle remplacera par d'autres après avoir fait mine de réfléchir sur la qualité, le prix...et toi, pendant ce temps, tu remplissais tes poches de nourriture ; ta capuche servait aussi de sac et l'intérieur de tes vêtements étaient aussi très utiles.
La mission terminée, vous retourniez dans votre petite ruelle tranquille et mangiez vos faibles rations que vous savouriez. Il n'y avait que très peu de magasins, la plupart des épiceries mettaient des cagettes pleines de nourritures à l'extérieur ; c'était quelque part une bonne chose, c'était bien plus facile à voler.
Cependant, à cause d'une très mauvaise compréhension du plan, le marchand qui était censé être la victime, te trouva en train de voler. Pourtant, rien n'aurait dû changé de d'habitude ! Anakya était en train de faire diversion, comme d'habitude, mais le marchand se tourna, et te vit en train de prendre des oranges. Tu tremblais sur tes petites jambes, tes jambes si fines ; ton corps tremblait tout aussi bien, comme si elles avaient été secouées par un séisme. Anakya tentait de dissoudre les pensées négatives du marchand sans toutefois réussir. Toi, tu reculais en tremblant, une boule te contracta la gorge et te nuait le ventre. Malgré les efforts d'Anakya, elle se retrouva en peu de temps face contre terre, s'étant pris un coup de l'homme, puis se fut à ton tour  : Se fut le pied, en plein dans le ventre. Mais cela ne s'arrêtait pas là. Allongé sur le sol, le petit ventre écrasé sur le sol, tu chouinais ; l'homme riait à gorge déployée. Quand tu essayas de te redresser tu sentis une pression plantaire appuyer sur tes vertèbres qui craquaient une à une. Tu laissas sans doute échapper plusieurs larmes de douleur. Puis, il attrapa quelques mèches de ta chevelure blonde entre ses mains sèches et râpeuses, pour te tordre la tête en tout sens ; il vociférait et des passants venaient voir le petit spectacle qui s'offrait à eux : Deux enfants voleurs qui se faisaient attraper par un marchand, puis frappés en plein public, cela ne se voyait que très peu. Non, les gens n'avaient aucune logique. Tu entendais même, les rires de ces êtres bipèdes. Ils t'effrayaient, tous, tu étais terrorisé, non seulement par la présence de tous ces créatures humanoïdes, mais tu avais peur pour elle, ta sœur que tu chérissais tant ; avait-elle eu mal ? Va-t-elle bien ? Comment se sent-elle ?
Tu essayas de te dégager de cet homme avec tes petits poings manquant cruellement de force ; en vain. Un gourdin fut asséné sur le haut de ton crâne et tu plongeas dans un sommeil prématuré. Le noir de ce rêve t'était familier, seulement le noir, pas l'ambiance qui y régnait. Tu avais de plus en plus froid, ce qui déclenchait sur la surface de ta peau une couche de frissons très visible.
Et tu te réveillas. Tu étais seul, attaché aux barreaux d'une cage. La cage où tu te trouvais était couverte d'un drap en lin de même couleur que ton haut, avec autant de crasse que possible. Hors de la cage, tu entendais des cris, des discutions, tu entendais les hommes grogner de leurs grosses voix, les femmes cancaner de leurs voix aiguës. Toutes les voix réunies formaient un tintamarre assourdissant et un bruit de foule oppressant. Tu regardais vivement autour de toi et tu sentais les vibrations de pas entre le sol de bois qui semblait être une estrade et le sol de la cage, en métal. Tu tremblais et regardais frénétiquement autour de toi. Soudainement tu vis le drap se soulever ; la lumière t'aveugla un instant puis tu vis une foule de personne devant la fameuse estrade où se positionnait la cage. Tu tremblais en voyant leurs regards ; ils étaient comme un loup devant un agneau attaché. Un homme ouvris la cage et te sortis vivement après avoir enlevé les chaînes qui te rattachaient aux barreaux. Tu gigotais en tout sens, comme un petit rongeur prisonnier d'un enfant. Il te jeta sur le sol riant de sa voix d'ogre. Tu couinais. Tu te dressas sur tes frêles jambes regardant autour de toi, fuyant le regard moqueur des spectateurs, recherchant ta sœur. Tu te pris un gourdin dans les jambes, ce qui te fit tomber à plat ventre sur le bois de l'estrade. Tu tremblais. L'ogre te poussa à l'aide de son pied ; tu atterris sur le sol boueux où se tenaient les spectateurs enragés. Plusieurs te frappèrent au visage, d'autres dans les côtes. Tu crachais un peu de sang, tu saignais, certains os se brisaient. L'un de tes bourreaux te saisit par la chevelure et te souleva de terre. Tu fermas les yeux. Tu souffrais. Si seulement la mort ne t'avait pas emporté avant qu'ils eurent finis. L'homme qui t'avait soulevé t'avait reposé sur l'estrade, devant la foule. Tu ouvris soudainement les yeux en sentant qu'une arme se rapprochait dangereusement de toi et, aussi soudainement que l'ouverture de tes yeux, le gourdin qui allait te fracasser le crâne se dématérialisa. Ta tête te fit soudainement bien plus mal. Ce ne fut qu'un poing sans force qui s'abattit sur le haut de ton crâne. Tous se figèrent. Un grand silence s'installa. On aurait pu entendre le coq à l'autre bout du village taper le sol de son bec pour en tirer un ver ou deux. Ce silence devenait de plus en plus pesant. Tu étais face la foule. Ton ventre commença à crier famine et tu sentis alors, quelque chose de dur se former dans le creux de ta main que tu tendis en la regardant. Une pomme commençait à se matérialiser sur la paume, puis une autre et encore une autre. Ils commencèrent tous à reculer. Puis, quelqu'un cria.

- UN SORCIER !!

Les gens couraient, affolés. Les femmes attrapèrent leurs enfants pour se calfeutrer chez eux, tandis que les hommes attrapaient fourches et diverses armes, s'avançant vers toi. Tu reculais en tremblant. Tu ne comprenais pas. Les hommes grognèrent de leurs grosses voix ; tu te mis à courir, tes pommes en main. Tu courais le plus vite possible, tu te faufilais, rampais, tournais dans les ruelles plus étroites, te cachais. Tu faisais exactement pareil dans toute la ville jusqu'à enfin les semer. Tu n'en pouvais plus et tu haletais. Tu croquas dans l'une des pommes et tu savourais. Qu'est ce que tu aurais aimé que ta soeur soit à tes côtés. Tu mangeais les trois pommes que tu avais crées. Tu ne comprenais toujours pas ce que tu avais fait ni comment. Mais pour le moment, il s'agissait de retrouver ta sœur et de survivre. Après ce bref festin, tu te levas et fis attention à ne pas croiser tes précédents ennemis. Tu regardais frénétiquement autour de toi en sortant de ton coin, ta ruelle. Tu te mis à courir, capuche sur ton visage salis par les événements.
Soudainement, tu tombais, à plat ventre, sur le sol. Tu avais entendu les cris brefs d'une enfant. Tu te recroquevillais en tremblant. Tu ne voulais plus bouger, de peur que ce soit une enfant qui t'avait vu sur la place, accompagnée de sa mère et qui, par rapprochement, appellerait un homme munis d'une fourche. Tu te levas vivement  et pivotas sur ton pied d'appui. Elle avait de longs cheveux blonds assez sales, un beau visage d'une peau pâle. Elle était allongée sur le sol boueux, évanouie. Des bruits de bottes tapaient sur la gadoue et se rapprochaient rapidement de ta position. Sans réfléchir, tu saisis la jeune fille et tu la pris sur ton dos et tu te mis à courir le plus vivement possible.

Elle s'éveilla. Elle était sur un petit nid de paille, dans une pièce éclairée de torche à une espèce d'huile qui sent bizarre. Apparemment la pièce se trouvait sous terre : pas de fenêtre, les murs étaient sous une texture assez spéciale, ce qui pourrait ressembler à de la terre, comme de l'argile avec des petits dessins digne d'un enfant. Tu étais suspendu au-dessus d'elle, l'air intrigué. Elle poussa un hurlement et tu reculas vivement, relevant la tête de peur que les cris eurent atteints l'extérieur. Tu attendis quelques minutes en silence. Tout ce que tu entendais était cette jeune fille qui cherchait une sortie.
- Ne t'épuises pas tant, je ne te veux aucun mal. Dis-tu en la regardant, la tête penchée.

Elle s'arrêta et pivota vers toi, l'air stupéfaite. Qu'avais-tu fait de spécial ?
- Je t'ai amené parce que les méchants arrivaient et je voulais pas me battre.

Son visage fut d'autant plus stupéfait. Qu'avais-tu dit ?
- Tu as faim ? Dis-tu en penchant la tête dans l'autre sens.

Elle hocha lentement la tête. Sa méfiance était perceptible. Tu creusas un peu dans un coin, sortant un petit coffre du sol. Tu sortis un petit drap sale et le disposas sur le sol. Elle ne bougeait pas. Tu sortis un petit plat avec un peu de viande, un peu de poisson.
- Je m'appelle Anokyo, et toi c'est quoi ton prénom ? Ma sœur avait aussi les cheveux jaunes. Ma sœur elle était belle, ma sœur elle était comme moi. Dis-tu. Et tu séparas la nourriture en trois parts égales. Elle murmura un bref « Elisabeth » et elle s'installa en face de lui :
- Nous attendons quelqu'un ?
- Oh non c'est pour ma sœur.
- Elle arrivera quand ?
- Je ne sais pas…
- Elle est où ?
- Je ne sais pas…
- Comment elle s'appelle ?
- Anakya.
- Drôle de nom...Anokyo et Anakya.
- Et alors ? Papa et Maman nous ont donnés ces noms.
- Tu habites ici ?
- Oui.
- Depuis quand ?
- Depuis que ma sœur a disparu.

Et elle se tût. Tu mangeas lentement savourant un maximum les mets que tu avais réussi à récolter il y a quelques jours. Elle mangea elle aussi, beaucoup moins lentement que toi comme si elle avait l'habitude de manger beaucoup et bien. Cela éleva ta curiosité. Pour toi, la viande et le poisson ce ne sont que des mets qui relèvent de la seigneurie, un met qui est presque inaccessible aux gens des maisons de bois et de petites pierres. Encore moins accessible pour les personnes comme toi, les vagabonds.
- Toi aussi…. ? Commença-t-elle. Ton regard se posa sur son visage doux et détendu, bien que la perplexité la saisissait. Enfin, je veux dire...tu aimes la royauté ?
- Non. Tout est à cause d'eux...
- Donc tu es un révolutionnaire ?
- Si tu le dis. Elle se mit à sourire.
- Tu es un fils de seigneur ?
- Seigneur ? Tu veux dire ces cochons sur des tabourets décorés ? Oh non, du moins je n'espère pas, je me sentirais sacrément sale !
Elle fut interloquée.
- Mais alors….qui es-tu ?
- Anokyo.
Elle termina sa gamelle en silence puis reprit la discussion
- Où as-tu eu cette viande et ce poisson. Si tu n'es pas fils de seigneur et que tu as cette nourriture, c'est que tu as mentis quelque part.
Tu te levas vivement et tu crias
- JE NE SUIS PAS UN MENTEUR !
Elle avait ouvert de grands yeux et avait reculé par peur.
- Je-je-je ne sais pas ! Je pose ma logique sur ce que tu me dis.
- Je vole, paysans, vendeurs, seigneurs, je fuis, je me cache, jamais je ne me suis fait attrapé par personne. Personne ne verra Anokyo le sorcier, Anokyo le voleur tomber.
Elle prit doublement peur lorsqu'elle vit que l'une des pupilles du garçon était devenue rouge sang.
- Dis que je suis encore un menteur et je t'empêcherai à jamais de parler.
- Je te verrais bien dans mon groupe…
- Pardon ? Et il reprit son air enfantin, ses deux yeux redevenant dorés.
Elle se redresse et s'époussette
- Je suis la chef du groupe des révolutionnaires. Je suis également la fille du seigneur de ce territoire . Je suis Elisabeth Catherina Marina princesse du seigneur Mandolior mais on m'appelle également « Le diable des infidèles » par les paysans, par l’Église et par les Seigneurs environnants et par mon dit père.
Elle suscita ton admiration :
- Tu es très forte Elisabeth.
Elle souriait
- Tu es très intriguant Anokyo, d'habitude les gens s'inclinent en me voyant et me reconnaissent.
- A quoi cela servirait ? Tu es une personne comme une autre pour moi.
- Viens avec moi, je vais t'amener à notre repère.
Tu hochas la tête et tu pris sa main pour la conduire à la surface.

Tu avais appris à vivre parmi les révolutionnaires. Le fait de partager, le fait de protéger, tout ce qui concernerait la solidarité. Quelques uns d'entre vous aviez été capturés et condamnés au bûcher. C'est ce qu'on réservait aux sorciers, aux démons et aux infidèles. C'était le risque du métier mais ils avaient gardés la tête haute jusqu'au bout. C'était ça le serment des révolutionnaires et tous s'y étaient tenus ; ils étaient passionnés, impliqués dans leurs idéologies et ils étaient fiers. C'était ça leur plus grande fierté, c'était de dire dans les yeux des représentants de l’Église et du seigneur « allez vous faire foutre » et peu importe la torture qu'ils subiront, même s'ils souffraient, ils savent qu'ils mourront, alors pourquoi ne pas en profiter ? Tu t'étais bien adaptée à ces règles, tu aidais tout le monde et tu aimais beaucoup ça, tous te connaissait et tu passais de merveilleux moments avec Elisabeth et Nersck, son frère.


[A CONTINUER]

Mais l'heure de ta souffrance n'a pas encore sonné la fin.
Un beau soir où le ciel était dégagé et qu'une des diverses courses poursuites qui s'étaient engagées, avait pris fin, tu aperçus une jeune fille aux longs cheveux noirs. La suivant sur un toit, elle portait en ses bras quelques fioles de diverses mixtures : Vertes, rouges, bleues nuit, il y en avait des bizarres, des lumineuses, des ternes. Elle tenait également un petit bout de papier entre ses fins doigts. Cette jeune fille piqua vivement ta curiosité et tu sautas, atterrissant devant elle. Elle fit un bond en arrière, ne s'attendant sans doute pas de voir quelqu'un débouler d'un toit mais également par peur.
- Que fais-tu ?
Elle mit un peu de temps à répondre :
- Je livre ces potions pour Neetchee.
- Oooh je vois.
Tu te mis à sourire. Livrer c'est rigolo ça non ? Tu t'avanças vers elle et tu pris la petite feuille.
- Tu sais où c'est ?
Elle secoua négativement la tête.
- Je vais t'y accompagner alors, je connais cette ville comme ma poche.
Tu l'aidas à faire ses commandes à travers la ville puis lorsqu'elle voulut repartir tu la retins quelques instants pour quelques questions
- Comment tu t'appelles ?
- Je ne sais pas.
- Comment ça tu ne sais pas ? Neetchee t'appelle bien non ?
- Il ne m'appelle pas.
- Bon on va te trouver un nom….Dis moi une lettre.
- C ?
Tu réfléchis longuement puis tu te mis soudainement à sautiller en souriant :
- Caradoll ! Tu vas t'appeler Caradoll !
La jeune fille réfléchit longuement puis sourit :
- J'aime bien.
Elle tourna vivement la tête
- Il faut que j'y aille, le soleil va se lever.
Et elle partit en courant sans même prendre congé convenablement. A vrai dire tu t'en fichais pas mal d'un petit « au revoir » toi, ce qui te tracassait l'esprit, c'est si tu allais la revoir. Elle te plaisait bien cette jeune fille, puis, tu étais très fier du nom que tu lui as trouvé.
Le lendemain soir, tu eus droit au même cinéma qu'hier :
Tu vas voler au seigneur comme à ton habitude en te servant de tes pouvoirs, tu cours dans toute la ville et tu les sèmes dans les chemins souterrains puis tu les tues à coup de bloc que tu matérialises après avoir envoyé les cadavres en colis au seigneur pour se moquer de lui. Puis tu respires la délicieuse odeur de calme et de boue qui règne sur l'étendue des maisons. Quelque fois il y a une odeur de pain chaud qui sort du grand four, là-bas, à l'entrée du village. Des fois le moulin active ses pales pour moudre le grain que lui demande un paysan qui vient de récolter ses champs. Mais ce qui t'intrigue le plus, c'est les bruits de la forêt, les bruits de l'horizon, les senteurs inconnues qui sortent purement de ton esprit, la température qui monte au lever du jour puis qui baisse quand l'astre soleil rend ses dernières lueurs. Des bruits de pas dans la boue se mirent à résonner dans tes oreilles et décrocha ton attention des belles pensées de la nature. Tu tournas la tête et tu vis la jeune fille d'hier. Tout heureux, tu te jetas du toit et atterris devant elle comme la veille.
- Recoucou !
Elle n'eût pas aussi peur qu'hier et elle te salua même.*//[Carlotta s'est faite giflée, elle ne veut tout d'abord pas se faire aider par Anokyo car Neetchee l'a mis en garde de suivre des hommes le soir. Il dit qu'elle doit lui amener cet homme pour voir s'il est digne de respect, de rester et de donner un nom à sa protégée]//* Tu l'aidas de nouveau à livrer les potions.


[A CONTINUER]


Tu ne savais plus où tu étais ni ce que tu devais faire ou comprendre. Derrière cette poubelle, tu te sentais presque protégé. Tu t'y étais réfugié après avoir sentis une présence te suivre. Ton petit coeur battait fort et tes mains se crispaient sur ton haut, sale, aussi sale que la crasse qui entourait ton corps. Ta respiration saccadée était très perceptible. Tu étais mort de trouille ; cela ne faisait que quelques jours que tu vivais en ce monde et tu n'en comprenais pas le fonctionnement. Tu entendais le bruit des talons frapper le sol, ce bruit se rapprochant de toi. Lorsque tu n'entendis plus rien, tu vis cette couleur rouge près de toi et te mis aussitôt à crier, croyant voir du sang. Tu te réfugias entre le mur et la poubelle n'ayant pas pu passer ta grosse tête avec le reste du corps. Après avoir regardé avec un peu plus d'insistance l'inconnue, tu remarquas que la couleur hémoglobine ne venait pas de ses veines mais de ses cheveux. C'était nettement plus rassurant.

- Qui es-tu ? Avait lancé en premier l'inconnue.

Tu ne répondais rien. De tes petits yeux marrons presque dorés, tu la dévisageais sans rien dire.

- Comment t'appelles-tu ? Continuait-elle.

Tu ne voulais pas répondre. Cette voix mécanique te perturbait hautement l'esprit. Tu tremblais légèrement. De ton temps, tu ne connaissais nullement ce genre de mécanisme ; pour toi, c'était comme une arme très dangereuse qui ne fallait nullement énervé. Tu avais connu la poudre à canon, les canons, les genres de catapultes, les cuves d'huiles chaudes que l'on versait sur des assaillants, ces genres d'épées qu'avaient ces chevaliers, les arcs et les flèches, les lances tranchantes sur le bout, les sabres qu'ils appelaient "Latte", ou bien ces petits couteaux à double tranchant courbés que l'on nommaient "Dagues" ou bien les Vouges pour couper les jarrets des chevaux ou encore les "Fléau d'arme", ces masses composé d'une espèce de boule difforme avec des piques séparé par une chaîne du manche. Des armes tu en connaissais, mais celle là, t'était totalement inconnue. Peut être qu'elle pouvait envoyer de l'huile brûlante avec de la poudre à canon qui pouvait résider dans la pierre au centre du collier. Tu avais énormément de mal à ne pas lâcher du regard ce collier qui te parlait. Tu en étais presque subjuguer ; tellement subjuguer que tu n'entendais pas son insistance à vouloir savoir ton prénom. Elle te le répétait sans qu'elle n'ait une réponse. Elle pensa même que tu n'avais pas de langue ou que tu étais muet : chose qu'elle disait à haute voix sans que tu émettes la moindre intention dans ses paroles. Elle en eu peut être un peu marre de toi ; elle tourna les talons et se dirigeait vers la sortie de la ruelle. Tu sortis doucement de derrière ta poubelle et tu la regardais partir.

- Anokyo Sékiatyo Muglio...dis tu tout bas.

Elle s'arrêta un instant pour te dévisager, ce qui te fit un peu peur. Tu pensais apercevoir un bref sourire ; c'était sans doute le fait de savoir que tu n'avais pas perdu ta langue ou que tu étais muet. Elle s'approcha puis se présenta jusqu'à affirmer son statut dans cette grande famille dont elle est héritière ; tu souris légèrement. Alors c'est comme cela qu'elle s'appelle. Tu n'osais pas demander pourquoi avait-elle ce genre d'objet avec elle. Tu sortis en entier de derrière la poubelle et t'inclinais légèrement devant elle.

- Enchanté

Tu avais une petite voix qui ne regorgeait pas d'assurance ; tu tremblais encore. Elle te regardait longuement. Tu avais ta cape habituelle, sale. Tu avais ton haut de lin beige presque marron, assez sale. Un pantalon que tu as troqué depuis peu avec l'ancien délabré ; c'était un espèce de jean avec une ceinture noir, aussi sale de que le haut. Et tes pieds étaient nus, ils étaient extrêmement sale, presque noir. La crasse envahissait ton corps. Ta peau laiteuse était couverte de taches noires et crasseuses, des cheveux, habituellement blond presque blé, grisâtre ou marron sombre sur plusieurs mèches et le haut du crâne. Des lèvres gercées et pâle, un nez reniflant sans cesse, des mains, couvertes de blessures et d'ampoules infectées, et noirâtres, une taille maigrichonne, si bien que la ceinture en est très serrée sur sa taille et un regard presque enfantin. Elle te regardait longuement puis, elle te pris le bras en te demandant de la suivre. Malgré le fait qu'elle commençait à marcher après t'avoir lâché, tu ne bougeais pas. Quand elle sentit que tu ne la suivais pas, elle t'empoigna par le bras et te tira de force jusque chez elle. Tu ne résistais pas, tu manquais énormément de force. Tu toussas le long du trajet et tu boitais légèrement. Tes yeux s'écarquillèrent en voyant la grande demeure. Tu tremblais et couinais en tirant un peu plus sur ton bras. Allait-elle te vendre ? Te faire de toi un esclave ? Te traiter comme de la peste ? T'enfermer dans un caveau pour que tu sois l'amusement de ces gens hiérarchiquement au-dessus de toi ? Tu voulais de moins en moins la suivre et tu tirais. Elle n'eut aucune difficulté à te faire rentrer dans la demeure. Le sol était très propre, tout comme les murs et les meubles, la lumière claire et les pièces spacieuses. Cela ne ressemblait nullement à ce que tu avais eu la joie de connaître. Elle te tira jusqu'à la salle de bain, là où elle te nettoya. Elle t'avait déshabillé. Elle t'avait fait couler un bain. Tu avais peur. Tu pensais que c'était de l'huile bouillante. Elle t'avait glissé dedans malgré tes cris. Elle t'avait nettoyé, si bien qu'il n'y avait pas l'ombre d'une tache de crasse. Après la panique passée, tu la laissais faire comme aurait fait un enfant docile de quatre ans. Tu regardais ton reflet dans l'eau et tu regardais ce même liquide transparent devenir presque grise lorsque tu fus rentré dedans. Tu grimaçais lorsqu'elle passait le savon sur tes plaies infectées. Elle fit davantage attention à ne pas te faire mal. Tu la regardais de ton air enfantin avec perplexité. Lorsque tu sortis de l'eau, tu te couvris d'une serviette que tu accrochais maladroitement à ta taille ; elle te rectifia et te montrait comment il fallait faire. Tu découvrais toutes ses choses petit à petit. Tes bras étaient couverts de petites marques effacées, de longues lignes rouges, de traces de chaînes ou de bracelets serrés. Elle soigna les blessures ouvertes ou infectées. Tu souriais gentiment en voyant qu'elle n'allait pas te refermer les blessures avec un tison en fusion. Ça piquait légèrement, mais quelle importance ! Ce n'était que léger. Elle te laissa te rhabiller avec tes vêtements, propres, venant d'être nettoyés par les domestiques qui en sont chargés. Tu ne sentais plus la vieille crasse, le fer, le cuir, la poubelle ou même la boue. Tu sentais le savon, le propre, et une once de javel qui ressortais de tes vêtements, mélangé à cette douce odeur de fleurs. Ça te plaisait beaucoup. Elle se leva et te demanda de la suivre. Tu t'exécutais docilement et la suivis jusqu'à sa chambre. Elle n'était pas rangé du tout, elle ne sentait pas le propre comme toi, il y avait des vêtements partout, tu ne t'imaginais pas du tout sa chambre comme ça. Elle te regardait et te demanda de ranger. Tu t'exécutais tout aussi docilement et te mis à ranger livres et vêtements, à remettre la parure de lit comme il faut, jeter les divers papiers qui n'ont pas lieu d'être. Elle te montra comment nettoyé et tu répétais cette tache systématiquement sur les murs, le sol, sur les meubles, la tuyauterie, sous le lit, sous les meubles, la porte et dans les meubles. Rien ne t'échappait. Et te félicita et tu souriais.
L'astre lunaire commençait à se refléter par la vitre de la chambre. Elle se mit à bailler et plongea sous les couvertures. Tu regardas pendant quelques instants l'astre nocturne puis tu la bordas. Comme tu le faisais avec ta sœur. A une différence près, ta sœur n'avait qu'un maigre tissus pour ralentir l'hardeur du froid, elle a une épaisse couverture propre, ta sœur n'avait que tes genoux en guise de coussin et le sol en guise de matelas, elle, elle avait un matelas moelleux et intact avec un coussin qui soutenait la tête. Cela ne fut pas très difficile pour toi de la border ; tu veillas si ses membres ne dépassaient pas de la couverture, que le coussin soutenait bien sa tête et qu'elle était bien installée. Tu l'embrassas sur le front puis t'allongeas au pied du lit, comme un chien.

- Bonne nuit Bashka, murmuras tu.

Puis tu t'endormis sans même écouter sa réponse. Si tu avais écouté, tu l'aurais entendu te dire qu'en face du lit, tu pouvais te servir du canapé. Tu étais endormis.

Lorsque tu ouvris les yeux, le jour venait de pointer ses rayons bienfaisants. Tu te trouvais sur le canapé, entouré d'une couverture. Tu souriais légèrement en te disant que c'était ta sauveuse qui t'avait posé ici. Tu tournas d'ailleurs la tête vers elle. Tu ne la voyais pas encore ; elle était sous les couvertures. Tu te levas silencieusement et tu sortis de la chambre, allant préparer le petit déjeuner. Tu avais préparer des tartines et un verre de jus de fruit bien frais. Lorsque tu remontas dans la chambre, elle se tenait debout, face à toi. Elle était dans une petite nuisette courte et ses cheveux rouges battaient l'air comme de petites flammèches. Tu ouvrais de grands, totalement subjugué. Le collier t'avait subjugué par sa forme et son utilisation ; elle, elle t'avait envoûté au plus profond de toi même Tu ne bougeais plus, le plateau en mains, tu la regardais longuement, sans un mot, les lèvres légèrement entrouverte. Elle te regardait en souriant légèrement. Tu la regardais fixement avec de grands yeux ouverts, tu l'admirais de haut en bas. Tu l'admirais longuement. Ton esprit était tellement subjuguer que tu ne voyais plus qu'elle. Si bien que tu ne repris tes esprits que lorsque tu l'entendais crier. Tu sursautas vivement, renversant tout ce que tu as préparer. Le verre de jus se brisa, mais pas à cause de toi. Elle avait totalement disparu, laissant la nourriture sur le sol. Tu la cherchais du regard sans bouger.

- Bashka ?

Tu tremblais légèrement et tu enjambas ce que tu avais préparé regardant de droite et de gauche. Tu la cherchais. Tu la trouvas recroquevillé entre son lit et la table de chevet. Elle tremblait et avait de l'hémoglobine en plus. Tu pensais à ce moment-là, que ce n'était que ses cheveux qui caressait son doux visage, tu t'approchas lentement.

- Bashka ?

Elle regardait le vide pendant que toi tu approchais. Tu pris lentement sa tête entre tes mains et tu te mis à trembler en voyant qu'elle avait vraiment du sang qui lui coulait des lèvres. Le sang coulait jusque sur son menton puis commençais à tacher sa nuisette. Tu tremblais de plus en plus puis tu lâchas son visage. Tu pris un tissus et tu lui essuyas les lèvres et le menton.

- Ai-je fais quelque chose de mal Bashka ?

Elle ne te répondit pas. Tu t'inquiétais de plus en plus pour elle. Elle montra du doigt la pile de nourritures et de ce que tu avais préparé. Tu la regardas et lui demandas si tu devais ranger. Elle hocha doucement la tête ; tu t'exécutas docilement, rangeant absolument tout. Tu sortis quelques instants pour aller tout jeter. Lorsque tu revins, tu la vis tripoter son collier. Tu fronças légèrement les sourcils et t'avanças lentement vers elle, perplexe. Avait-elle son collier tout à l'heure ? Elle te regarda longuement puis se leva, t'emmenant dans la cuisine ; sous tes yeux, elle se préparait un verre d'eau chaude qu'elle but d'un trait. Tu ouvris de grands yeux en tremblant. Tu étais figé sur place et tu n'osais même plus parler. Elle te regarda puis te ramena sans un mot dans sa chambre. Elle t'expliqua brièvement sa phobie. Tu avais extrêmement de mal à oublier l'eau bouillante qui s'infiltrait dans sa bouche.

- Je suis désolé.

Tu te sentais, à vrai dire, un peu coupable. Tu tremblais en baissant la tête. Tu t'inquiétais vraiment pour elle. Voir ce rouge couler de sa bouche à cause du verre que tu as préparé était insupportable. Elle s'avança lentement vers toi et te rassura du mieux qu'elle put. Tu souriais légèrement en la regardant, lui promettant de faire bien attention. Elle t'ordonna de nettoyer la chambre, ce que tu fis dans l'instant même. Tout ce qu'elle t'avait appris tu l'avais retenu. Elle, elle se changeait surement. Tu pensais à elle alors que tu passais un chiffon imbibé de javel sur le sol. Tu ne pensais qu'à elle. Alors que tu avais finis, tu tournas la tête vers elle ; elle se préparait consciencieusement. Tu te demandais pourquoi d'ailleurs. Avant de sortir, elle te dit quelles sont les pièces que tu devais nettoyer ; tu hochas la tête en guise d'accord. Avant de sortir de la chambre, elle t'ordonna de ne pas la suivre, en aucun cas. Tu te retournas pour te mettre au travail, puis, tu eus une irrésistible envie de la suivre. Tu regardais tour à tour la porte puis les produits ménagers. Lequel choisir ? Entre nettoyer seul une chambre que tu as déjà nettoyé, mais si tu la nettoie ta sauveuse sera contente ; ou alors suivre ta sauveuse pour voir ce qu'elle fait dans sa journée, pour rester avec elle, pouvoir peut être discuter, voir et apprendre ce que tu ne sais pas encore ou même pourquoi te dire de ne pas la suivre, qu'est ce qu'elle cache ? Le choix fut assez long. Mais après réflexion, tu la suivis, de loin mais tu la suivis. Elle s'avança puis tourna dans une ruelle. Tu restas dans l'entrée de la ruelle, caché. Puis tu la vis. Tu ouvris de grands yeux en tremblant. L'hémoglobine giclait sur elle et le sol ; elle avait tuée un homme.

- C'est le prix à payer quand on révèle les secrets de la famille Rensal, avait-elle dit au corps en essuyant la lame de son arme.

Tu ne la pensais pas comme ça. Elle lui avait coupé la tête. Tu reculais puis, dans le mouvement de fuite, tu fis tomber un objet ; un bruit qui attira aussitôt le bruit de ta sauveuse meurtrière. Tu t'enfuis alors plus vite que prévu. Tu avais de nouveau cette peur au ventre. Tu n'arrivais toujours pas à admettre qu'elle l'avait tué. Et puis qu'est ce qu'elle voulait dire ? Tu étais tout simplement chamboulé. Tu n'arrivais plus à penser, plus à parler, tu ne savais plus ce qu'il t'arrivait. Rêve ? Cauchemar ? Soudainement, une main te saisit l'épaule. Tu te mis à crier puis, sous la pression de l'emprise sur ton épaule, tu tournas sur toi et tu tombas en arrière. Même si tes petites fesses étaient maigrelettes et minces, elles réussirent à amortir le choc, même si tu eus un peu mal par la suite. C'était elle. Elle t'avait couru après. Tu tremblais. Tu aurais voulu pleurer d'angoisse, mais tu ne voulais pas. Pas devant elle, tu avais beaucoup trop pleurer devant les gens, qu'est ce que ça t'avait rapporté ? Des coups, des blessures, une ration moindre. Tu respirais de façon saccadée et tu essayais de reculer. Elle t'attrapa vivement. Elle ne montrait plus du tout la douceur dont elle avait fait usage peu avant.

- Je t'avais dit de ne pas me suivre !

Elle te sermonnait agressivement. Tu tremblais et te recroquevillais presque, pensant qu'elle allait te frapper, te tuer, te torture, t'enfermer pour de bon. Tu gigotais et essayais de la faire lâcher ; chose que tu n'arrivais pas encore à faire. Elle te gifla en criant de te calmer. Tu te calmas aussitôt ayant une belle marque sur la joue.

- Tu ne dois en aucun cas parler de ce que tu as vu ou entendu, sinon toi aussi tu devras mourir...

Elle te prit contre elle et te serra dans ses bras.

- Je ne veux pas que mon petit domestique se fasse exécuter, tu es très serviable et tu ranges bien ma chambre.

Tu la laissais faire et tu ne disais plus rien. Avoir les jambes sciées prenait à présent tout son sens dans ton esprit. Tu la regardas longuement puis tu posas ta joue sur son épaule.

- Alors tu ne vas pas me tuer ? Murmuras-tu

Elle tourna la tête vers toi puis elle tapait le haut de ton crâne en grognant légèrement.

- Baka ! Jamais je ne ferais ça ! Elle te serra un peu plus puis te murmura à l'oreille, je t'apprécie énormément Anokyo, je ne veux pas que tu meures...

Tu ouvris peu à peu de grands yeux et tu passas tes mains dans son dos la serrant contre toi. Tu avais l'impression que ça voix robotique c'était un peu plus adoucis. Tu aimais bien plus. Même si tu appréciais, cela te fit toujours un peu bizarre. Tu n'avais jamais entendu de tels mots doux. Même ta soeur était un peu moins familière avec toi.

- Je t'apprécie beaucoup Bashka, je suis heureux et honoré d'être ton domestique.

Tu reculas légèrement la tête pour la regarder ; elle souriait. Tu souris à ton tour et tu lui pris les mains puis tu lui embrassas le front.

- On rentre ?

Elle hocha doucement la tête et te tira légèrement par la main. Tu la suivis volontiers, tu marchais même à côté d'elle. Tu la suivis jusqu'à vous entriez dans la chambre de ta sauveuse. Tu l'admirais toujours autant et tu serras sa main. Elle te regarda presque interrogative et lâcha ta main. Tu fus un peu surpris par sa réaction mais tu ne dis toujours rien.
Elle détacha son manteau et te le donna. Tu accrochas le manteau docilement puis, lorsque tu te tournas tu la vis en train de se déshabiller. Tu déglutis et tu regardais avec de grands yeux. Elle se tourna vers toi avec un sourire enjôleur sur les lèvres. Elle avança de façon nonchalante puis se pressa contre toi. Tu me mis à rougir et à couiner. Elle te poussa sur le lit pour se mettre sur toi. Tu te mis à rougir encore plus. Elle commença a te toucher et tu te sentais étroit dans ton bas. Lorsqu'elle commença à l'enlever tu vis ton attribut masculin se lever. Tu te mis soudainement à crier.
Bashka te secouait et claquait des doigts sous tes yeux. Toi tu étais mi-rouge, mi-effrayé. Tu tremblais et tu la regardais. Elle n'avait que son manteau d'enlevé.

- Qu'as-tu ? Soupira-t-elle légèrement perturbée.

Tu secouais la tête en tremblant.

- R-R-Rien !

Tu risquas un coup d’œil vers le bas, ton bas. Tu soupiras de soulagement lorsque tu ne vis rien d'anormal.

- J-Je dois avoir faim, j'ai des hallucinations !

Tu t'éclipsas rapidement de la chambre et tu courus jusqu'à la cuisine. Là, tu t'éclaboussais le visage en tremblant. Oui. Tu avais fantasmer. Oui. Tu as découvert la peur de ton propre corps. Respirant par la bouche, tu disposas tes mains sur le rebord de l'éviers, dégoulinant d'eau. Tu ne pouvais pas croire ce que tu venais de voir, du moins, ce que tu t'étais imaginé. Tu ne voulais pas remonter, tu avais peur de t'imaginer de telles choses. Tu allais prendre de quoi te restaurer. Tu remontais avec difficultés. Lorsque tu rentras, elle était déjà en train de dormir. Tu soupirais de soulagement et tu t'avanças vers le lit. Tu regardas longuement ses lèvres. Ton cœur battait rapidement dans ta poitrine. Tu le sentais depuis le bout de tes doigts. Tu sentais le rouge de la gêne te monter aux joues. Tu serras doucement ton petit poing et tu te penchas sur son front, y déposant un doux baiser. Tu te détournas, allant t'installer sur le canapé.

Tu te réveillas. Tu te redressas. Tu tournas ta tête vers elle pour voir si elle dormait encore. Elle dormait encore. Tu te levas et te mis en quête de nettoyer puis tu vis sur la table de chevet, le collier de ta sauveuse. Tu fronçais les sourcils et tu t'avanças vers l'objet. Tu le pris délicatement et tu le regardais attentivement. Soudainement, il te fut arraché des mains par sa propriétaire. Tu sursautais et tu la regardais. Elle se l'attacha autour de cou. Peu après elle te sermonnait gravement. Toujours la même question se bousculait dans ta tête : A quoi servait ce collier. Tu ne l'écoutais plus. Puis, la coupant net dans sa phrase tu posas LA question qui te tourmentait.

- Pourquoi as-tu besoin de ce collier ?

Elle se bloqua net. Tu posas ton regard sur son visage sans un mot de plus. Elle se leva et partis de la chambre, en silence. Tu la suivis.

- Bashka dis moi pourquoi !

Toujours rien. Elle marchait à travers le couloir sans un mot. Elle entra par la suite dans la salle de bain et s'y enferma. Tu restais quelques secondes planté là, devant la porte. Puis tu touchas la poignet. Tu eus étrangement mal à la tête et la porte s'ouvris doucement. Elle était en train de se coiffer. Tu refermas la porte derrière toi en la regardant. La porte se fermait très mal. Elle ne te regardait même pas.

- Sors de là

Tu la regardas longuement puis tu t'avanças et tu la pris par les épaules. Tu la détournas de la glace et tu la secouais presque.

- Écoutes moi bien ! C'est vrai que je ne suis qu'un petit domestique de rien du tout. C'est vrai je te l'accorde ! C'est vrai que je ne suis qu'un petit vagabond crétin que tu as trouvé derrière une poubelle ! C'est vrai que je connais absolument rien de ce que tu m'as appris et transmis. C'est vrai je te l'accorde. Mais rien que parce que je suis ton petit domestique à toi, tu dois tout me dire. C'est parce que je ne suis rien qu'à toi que tu dois me dire. Je comprendrais que tu n'ais aucune confiance en moi, ça fait deux jours qu'on se connait, mais je demande pas les détails, je veux juste savoir ce qui anime ce collier. Je veux juste savoir pourquoi tu as besoin de ce collier. J'aimerais juste savoir pourquoi.

Elle ouvrit de grands yeux et toi tu baissais doucement la tête. Tu la lâchais doucement et tu t'assieds sur le rebord de la baignoire. Tu te frottais le bras et tu regardais le sol.

- Si tu n'as vraiment aucune confiance, tu pourrais me demander ce que tu voudras sur moi. Un espèce d'échange d'informations si tu préfères.

Elle s'approcha doucement de toi et elle prit ta main. Elle te tira jusqu'à la chambre, toujours sans un mot. Tu regardais vos mains qui se tenaient. Tu la suivais sans rien dire. Elle s'enferma avec toi dans la chambre et s'assied sur le lit te regardant. Tu la regardais dans les yeux. Tu sentais ton cœur bondir bien plus dans ton torse. Tu préféras t'asseoir à côté d'elle ; tu aurais pu t'évanouir. Elle prit tes mains et s'excusas. Tu la regardais attentivement et tu l'écoutais avec la même attention. Elle t'expliquait son monde. Tu écoutais et tu comparais avec le tiens. Seul dans les mondes signifiait, mort. Elle continuait de te raconter ce qu'elle a vécu, brièvement, mais ce qu'elle avait vécu ; le pourquoi elle servait, son boulot. Tu l'écoutais très attentivement. Puis elle te compta ce jour maudit, où elle a perdu la voix. Elle te le compta en regardant vos mains qui étaient jointes. Tu avais un peu pitié pour elle ; tu mesurais la souffrance qu'elle a dû recevoir. Avant qu'elle ne pu terminer, tu la pris contre toi et tu lui frottais le dos.

- Je comprends.

Tu la serrais très fort contre toi comme pour la protéger. Tu appréciais l'avoir contre toi, tu appréciais ça très particulièrement. Tu la sentais même trembler. Tu reculas très lentement la tête et tu déposas un baiser sur son front.

- C'est finis. Tout est finis. Je te protégerais du mieux que je peux, je te le promets.

Tu lui souris et tu la repris contre toi. Ton coeur battait à tout rompre. Tu redressas la tête et tu la regardais dans les yeux ; tu te perdais dans son regard. Un souffle léger passait par tes lèvres. Tu posas une main sur sa joue et tu avanças très lentement le visage vers le sien. Elle se mit à légèrement rougir et ferma à moitié ses paupières. Soudainement la porte s'ouvris en grand. Tu tournas vivement la tête vers la porte et tu vis un homme. Tu reculais vivement la tête et te mis à rougir, détournant le regard. Il s'approcha lentement en fermant la porte.

- Antha...murmura-t-elle

Tu ne comprenais pas. Tu regardais Bashka qui avait l'air plutôt calme puis l'inconnu. Tu serras Bashka contre toi, comme pour la protéger ; tu n'aimes pas l'air de ce type. Il t'attrapa par les cheveux et te balança contre le mur. Tu couinais et tombais lourdement sur le sol. Tu tremblais et tu te redressas du mieux que tu pus. Tu entendais ta sauveuse crier agressivement sur cet inconnu. Tu tremblais en voyant l'homme lui attraper les fesses et la prendre contre lui. Tu ne pouvais pas le supporter, tu restas au sol. Elle t'aida par la suite pour te relever. Il grognait. Tu te sentais vraiment mal. Il approcha et prit Bashka par les hanches, ce qui t'obligea à te tenir au mur pour ne pas tomber, puis, il approcha son visage de celui de Bashka.

- Bashka...j'ai quelque chose à te dire...souffla-t-il

Toi tu regardais de façon impuissante la scène. Tu avais envie à la fois de pleurer mais aussi de sauter sur cet homme et de le faire lâcher.

- Oui ?

Il continuait d'approcher son visage de celui de Bashka puis, s'arrêta à quelques millimètres.

- Salut ma petite Muette 8D

Tu ouvris de grands yeux et tu tremblais de rage. Tu les regardais, un à un, tour à tour, sans rien dire, sans rien faire. Qu'est ce que pouvais faire un petit domestique après tout ? Tu te perdais dans tes pensées. Tu étais plongé dedans, jusqu'à réentendre cet homme.

- Fait partis de mon Harem Bashka ! 8D

Tu ouvris de grands veux. Tu serrais tes poings de toutes tes forces. Le rouge de la haine te montait aux joues. Tes yeux devinrent rouges vifs de colère et, avant même que Bashka est put dire quoi que se soit, tu hurlas.

- BASHKA N'EST RIEN QU'A MOI SALE BÂTARD !!

En voyant le visage choqué de Bashka, tu compris ce que tu avais dit. Tu tremblais de honte et tu te calmais automatiquement. Qu'est ce qui t'était passé par la tête ? Tu baissas la tête puis tu entendis de la part du fameux Antha toutes l'arrogances de ses paroles :

- Elle est a toi tu dis ?

Il avait un sourire malsain aux lèvres. Tu hochas faiblement la tête le regard déterminé.

- Oui, rien qu'à moi et à moi seul.

L'homme prit Bashka et lui retira son manteau ainsi que le pantalon, lui détachant les cheveux ; il te l'envoya dessus et ricana d'un air malintentionné

- Eh bien prouves-le ! 8D

Bashka était entièrement rouge. Tu la rattrapas dans tes bras et tu tremblais. Lui prouver ? Ce n'était pas clair, pas clair du tout.

- C-C-Comment ça ?!

Il prit une chaise, s'asseyant dessus. Il croisait les cuisses et te regardait avec un grand sourire.

- Prouve moi qu'elle t'appartient

Tu paniquais et tremblais de plus en plus.

- Et comment dois-je faire ça ?

Il devait prendre un malin plaisir à te regarder paniquer, à chercher quelque chose à dire ou même, quelque chose à faire.

- A toi de voir si elle t'appartient t'as du faire ça un paquet de fois 8D

Au plus tu parlais, au plus tu t'enfonçais dans une sortie sans espoirs. Tu n'arrêtais pas pour autant, tu voulais la protéger, et tu avais peur de ce qu'il allait te demander.

- euh oui mais je dois faire quoi ? O...On a fait beaucoup de choses...beaucoup beaucoup

Bashka devenait de plus en plus perplexe avec tes dires. Tu ne savais plus quoi avancer, tu étais coincé dans une impasse.

- Cherche un peu et fait ce que vous faites le plus souvent 8D

Ce que vous faites le plus souvent ? Parler. A vrai dire, vous ne vous connaissez que depuis deux jours. Qu'est ce qui aurait pu se passer, avec toi, petit Anokyo, simplet et pas très sûr de toi, qu'est ce qui aurait pu se passer entre vous deux en deux jours ? Aller, je te l'accorde mon petit, tu l'aurais peut être embrassé, prouvé ton amour. Mais rien de plus. Rappelles toi comment tu as réagis lors de ton fantasme. Plus aucun doutes maintenant pas vrai ?

- euuuh j'ai pas beaucoup de mémoires, tu pris vivement la main de Bashka, Deux secondes !

Tu sortis avec elle très rapidement. Tu étais pâle et tu n'arrêtais pas de dire que vous étiez dans la merde. Tu entendais les ricanements de cet homme depuis le couloir, là où tu te trouvais.

- Tu aurais pu me laisser régler ça

Visiblement, elle n'était pas très contente de toi. Tu avais mal réagis, très mal. Tu lui dit seulement que tu avais paniqué. Tu étais en position foetale dans un coin en tremblant, à la fois livide et rouge de honte. Elle soupira et te prit par la main, puis rentra de nouveau.

- Antah, on ne va pas se donner en spectacle pour toi dégage !
- Pourquoi ? 8D
-  Ne lui parle pas sur ce ton ! Dégage saleté ! Barre toi je ne veux plus te voir ! Si tu reviens je te fais ta fête !

Elle lui envoya son pied dans le visage, elle l'empoigna par le col et le jeta vivement dans le couloir en grognant. Toi, tu regardais, sans rien dire, sans rien faire, honteux, le cœur lourd. Elle grognait agressivement puis empoigna la porte, la claquant vivement. Tu te faisais tout petit. Tu tremblais et n'osais plus du tout la regarder. Après que tu ais faillis l'embrasser, après que tu ais hurler que tu n'avais Bashka rien que pour toi et toi seul, il y avait de quoi se sentir mal. Elle t'appréciait, rien de plus après tout. Et puis, qu'est ce qui t'avait pris ? Tu touchais l'emplacement de ton cœur qui te faisait si mal. Tu l'entendais s'approcher de toi et tu baissas la tête, pensant qu'elle allait te gifler. Tu sentis ses deux bras se croiser sur ton torse ; tu fus parcouru d'un léger frisson. Elle posa sa joue sur son dos et murmura doucement.

- Même si je n'en avais pas vraiment l'air, j'ai beaucoup aimé ce que tu as dit tout à l'heure...

Tu te mis à rougir vivement. Maintenant ça change tout non ? Ton coeur battait de plus en plus vite. Si bien, qu'elle devait surement le sentir. Tu fus soulagé mais gêné. Ça n'arrive pas souvent pas vrai ? Tu posas une main sur l'une des siennes et tu te mis à rougir un peu plus. Tu caressais doucement sa main. Puis, tu sentis tout le corps de ta sauveuse se presser contre le tiens. Tu te mis à frémir et ton esprit te créa de nouvelles images fantasmatiques. Tu respirais légèrement plus fort puis tu t'évanouis sous la chaleur excessive de ton corps qui montait en puissance sous chaque nouvelles images.

Lorsque tu te réveillas, tu étais dans son lit. Elle était dans sa petite nuisette. Elle était blottis contre ton torse nu. Tu te mis de nouveau à rougir. Tu la regardais dormir. Ton cœur battait encore plus qu'avant.
Elle ouvrit les yeux. Ça faisait bientôt deux bonnes heures que tu la regardais fixement dans son sommeil, toujours avec ce regard subjugué, envoûté. Elle se redressa et s'étira en souriant. Tu ne la quittais pas des yeux. Elle remit son collier à son cou. Tu l'admirais et tu en avais le cœur qui flanchait. Soudainement elle fronçait les sourcils en regardant un coin de sa chambre puis se tourna vers toi.

- Anokyo ! Tu dois nettoyer ma chambre pas vrai ?!

Tu hochas la tête, toujours les yeux fixé sur son visage aux couleurs veloutées. Tu l'admirais. Tu admirais ses cheveux rouges qui dansaient lorsqu'elle bougeait la tête. Tu admirais ses lèvres qui te paraissaient si douces. Tu admirais ses yeux brillants. Tu l'admirais simplement tout entière. Elle montra soudainement du doigt un coin de la chambre.

- Ce n'est pas nettoyé à cet endroit ! Alors tu vas me faire le plaisir de le nettoyer maintenant !!

Elle bougeait légèrement sa main. A force de donner des mouvements à sa main, tu voyais ses seins ballotter sous sa fine nuisette. Tu te mis à rougir encore plus en voyant ces délicieux coussins se dandiner follement sous ton nez. Même si tu en étais follement attiré, tu te levas et pris tes objets ménagers. Tu commenças à nettoyer lorsque tu entendis sa voix métallique commenter tes gestes.

- Il ne faut pas qu'il y ait de taches tu m'entends ?! Aucunes taches ! LES TACHES C'EST LE MAL !

La dernière phrase, c'était ton esprit qui l'avait rajouté. La dernière phrase avait de l'intonation, une connotation de victoire. Tu te mis à sourire. Un sourire bizarre.

- Les taches...c'est le mal...les taches sont mal...elles sont pleines de bactéries...c'est le mal...

Tu te mis à rire, presque follement. Ton rire était bizarre. Tu t'empressais de faire disparaître ces taches. Si elle n'aime pas les taches, alors, pourquoi toi les aimerais-tu ? Cette voix victorieuse te rendait hargneux. Tu frottais encore et encore, jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de taches. Dans ton esprit, la guerre avait commencé. Il n'y avait aucune raison pour que tu arrêtes le combat contre ces taches. Tu te levas. Tu embrassas Bashka sur le front puis tu sortis. Tu nettoyas la maison de fond en comble. Aucune tache ne devait te résister. Et tu te répétais sans arrêt cette même et unique phrase dans un esprit si docile.

- Bashka n'aime pas les taches. Je dois détester les taches et tuer les taches jusqu'à la dernière. Je me chargerais de cette noble quête jusqu'à avoir rendu mon dernier souffle.
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Dernière édition par Anokyo S. Rensal le Mer 8 Avr - 16:52, édité 49 fois
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Drifting Deep in the darkness - Anokyo S. Muglio Empty
MessageSujet: Re: Drifting Deep in the darkness - Anokyo S. Muglio   Drifting Deep in the darkness - Anokyo S. Muglio EmptySam 11 Jan - 17:02

Bienvenuuue !
Je valide ton code, bonne continuation pour ta fiche, camarade domestique ^^
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Anokyo S. Rensal

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MessageSujet: Re: Drifting Deep in the darkness - Anokyo S. Muglio   Drifting Deep in the darkness - Anokyo S. Muglio EmptySam 11 Jan - 17:04

Merci mon cher coussin domestiqué 8D
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Bashka A. Rensal

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MessageSujet: Re: Drifting Deep in the darkness - Anokyo S. Muglio   Drifting Deep in the darkness - Anokyo S. Muglio EmptyJeu 16 Jan - 8:39

Salut salut !

Déoslé, mais il faut mettre moins de choses dans le physique, car le code ne prend pas tout en compte, ne fait pas de poésie, donne nous juste l'essentiel merci Cool
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MessageSujet: Re: Drifting Deep in the darkness - Anokyo S. Muglio   Drifting Deep in the darkness - Anokyo S. Muglio EmptyJeu 16 Jan - 8:45

Pour moi c'est vraiment le stricte minimum, j'arrive pas à enlever, peu être au niveau de sa taille û.û
Mais merci 8D
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MessageSujet: Re: Drifting Deep in the darkness - Anokyo S. Muglio   Drifting Deep in the darkness - Anokyo S. Muglio Empty

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